Pour échapper à la pension alimentaire au Canada où il vit avec son épouse et ses enfants, un camerounais engagé dans une procédure de divorce, a vient de faire annuler frauduleusement son mariage, à Nkongsamba.
L’histoire d’Alexandre Jienu Nkapjong, informaticien de 49 ans, installé à Toronto au Canada avec son épouse, Tanke Fampou Paola Cynthia, d’avec qui il a eu trois enfants, et dont le couple est engagé dans une procédure de divorce devant les tribunaux canadiens, défraie la chronique dans la ville de Nkongsamba, région du Littoral, apprend-on de témoins oculaires.
Pour cause, aidé d’une juge, il vient de faire annuler son mariage, dans ladite localité où il ne réside pas, en invoquant la « non-publication des bans ». Pourtant du côté de son épouse jointe par nos confrères de Koaci, ce vendredi soir, la publication des bans a bel et bien eu lieu, qui avoue n’avoir jamais vécu à Nkongsamba.
Pour le procureur et les experts du droit qui interviennent sur ce cas, dans les médias locaux, « c’est un scandale, dans la mesure où ce mariage a été célébré au Consulat général de Paris, le 23 juillet 2003, a été précédé de la publication des bans, et surtout qu’une procédure de divorce entre les époux est pendante devant les tribunaux canadiens ».
Contacté par téléphone, l’informaticien a refusé de répondre aux sollicitation.
Des sources proches du cabinet de l’avocat rapporte que l’informaticien camerounais a fait annuler son mariage au Cameroun, pour «éviter d’avoir à payer une pension alimentaire » à ses enfants, au Canada.
Avec Koaci