L’annonce d’Alassane Dramane Ouattara de ne pas briguer un troisième mandat a inspiré une fois de plus Nathalie Yamb, l’activiste anti-Fcfa expulsée manu militari de la Côte d’ivoire il y a quelques mois.
Suite à la déclaration officielle le 5 mars 2020 du président ivoirien de ne pas briguer un troisième mandat conformément à la constitution ivoirienne, Nathalie Yamb analyse le fait selon entendement.
Un comportement risible ?
Comme un journaliste qui choisirait un angle d’écriture sur un quelconque papier, Nathalie Yamb a choisi de se poser une série de questions sur Guillaume Soro qui en veut à Ouattara de n’avoir pas tenu ses promesses envers sa personne.
« Écroulée de rire ! De la part de celui qui pleurniche à Paris parce que Ouattara ne lui a pas transféré le pouvoir comme ils avaient déalé », a-t-elle publié sur son compte Twitter après la décision de Ouattara.
En effet, l’ex rebelle a qualifié la décision du président ivoirien de « inacceptable » car, « c’est le scénario d’une véritable forfaiture. Le pouvoir appartient au peuple. Ce n’est ni un héritage, ni un legs. Il ne se transfère pas », affirme-t-il.
Ces propos de Soro font suite à sa déclaration dans un entretien avec la presse captée par Afrique Sur 7 où il en voulait à ADO.
« M. Ouattara m’a fait 3 promesses devant Blaise Compaoré, ensuite devant un guide religieux, si je venais à le faire président. Il devrait me reconduire comme Premier ministre jusqu’en 2015. Il n’a pas tenu. Il devrait me faire N°2 du RDR. D’ailleurs, le poste de vice-président créé en 2008 m’était réservé. Il n’a pas tenu. Il devrait faire ses deux mandats et me soutenir à être président après ses deux mandats présidentiels. Il n’a pas tenu », regrettait-il.