Cet ancien rapporteur à la commission d’homologation et de discipline de la FECAFOOT a récemment donné son point de vue sur la sur le commité de Normalisation mis en place par la FIFA au Cameroun.
Approché par la rédaction de Lebledparle.com, ce membre de la Fédération Camerounaise de Football et fervent défenseur du système déchu de Tsinga pense qu’il faut suivre l’orientation donnée par le gouvernement et placer l’intérêt général au dessus de tous « J’espère qu’après cette sortie des autorités, tout le monde a compris l’essentiel du message gouvernemental. Ce qui est attendu par le Gouvernement, par la CAF et par la FIFA. Parce que l’intérêt pour le Cameroun aujourd’hui, ce n’est plus les combats, les tracasseries, les bagarres inutiles mais, c’est la concentration pour l’objectif final qui est l’organisation en toutes sécurité et en toute sérénité de la CAN 2019 », précise Abdoulaye ADO.
En effet, le 25 août 2017au cours d’un point de presse, le Ministre des Sports et de l’Education Physique, Pierre Ismaël Bidoung MKPATT après avoir pris acte de cette décision de la FIFA d’instituer un nouveau comité de normalisation a la FECAFOOT, avait donné la position du Gouvernement en indiquant clairement qu’il est désormais temps d’œuvrer pour que la sérénité revienne dans le football camerounais.
Pour ce faire, toutes les parties prenantes doivent jouer le jeu. Abdoulaye ADO estime justement à ce sujet que : « Cela se fera si tous le monde est de bonne foi. Car, ce n’est pas la volonté des autorités qui a souvent fait défaut mais, c’est la bonne foi de certains parmi les acteurs du football ».
Cet ancien rapporteur à la commission d’homologation et de discipline de la FECAFOOT s’inscrit d’ailleurs en faux contre ceux qui pensent que cette décision de la FIFA est une humiliation pour le pays de Roger Milla. « Il s’agit de s’interroger pour détecter l’intérêt du Cameroun et que tous le monde aille vers cet intérêt global. Penser comme ça ce n’est pas de la faiblesse, c’est de la responsabilité », souligne Abdoulaye ADO.
L’intérêt suprême de l’Etat devra donc primer sur toutes les actions qui seront entreprises par les membres de ce nouveau comité de normalisation afin de sortir définitivement de cette impasse.