Michèle Ndoki, ancienne Vice-présidente des Femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a été récemment exclue de son parti politique pour avoir refusé de se conformer à la ligne politique et à la discipline du parti. son exclusion, elle a lancé une série de déclarations critiques à l’encontre du MRC.
Notamment, Michèle Ndoki a fait volte-face concernant la présidentielle de 2018. Alors qu’elle avait soutenu la victoire de Maurice Kamto lors de ce scrutin, elle nuance désormais ses propositions en affirmant que le MRC n’avait jamais eu les preuves justifiant la victoire de Maurice Kamto.
Revirement à 360 degrés
L’avocate soutient désormais que son ancien parti politique n’avait pas suffisamment de preuves pour déclarer Maurice Kamto vainqueur du scrutin, qui avait ensuite été remporté par Paul Biya. Cette prise de position contredit ses déclarations passées où elle défendait la victoire du MRC sur sa page Facebook en octobre 2018.
« Nous avons gagné cette élection, j’ai vu les preuves de cette victoire. Il s’agit d’une chance unique d’avoir une justice équitable et pour tous. Il s’agit d’une chance unique d’avoir une éducation obligatoire pour la jeune fille et gratuite. Il s’agit d’une chance unique d’avoir la césarienne gratuite. C’est pour cela que je me bats », avait-elle indiqué
Depuis son exclusion du parti de la Renaissance, Me Ndoki s’illustre par d’autres type de propos. Au cours de l’interview à elle accordée par Canal 2 international dimanche, elle a notamment déclaré qu’elle n’a jamais considéré Maurice Kamto comme le «président élu».