Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’a de cesse d’empiler les sorties histoire d’amener Paul Biya à sortir de sa pénombre. Dans une nouvelle déclaration, il affirme avoir saisi le président de l’Assemblée nationale pour qu’il constate la vacance de la fonction présidentielle.
Entre ultimatums, déclarations et autres sorties sur les réseaux sociaux, Maurice Kamto n’est pas prêt de lâcher la grappe au régime de Yaoundé. Après avoir interpellé le ministère de la justice pour qu’il se penche sur la question des militants du Mrc, exposés en prison en cette période de Covid-19, il a ensuite jugé insuffisant le décret du Chef de l’Etat portant remises de peines de certains prisonniers en demandant la libération de ceux détenus pour des raisons politiques.
Kamto frappe encore
Ne s’arrêtant que le temps de préparer un nouveau message, le professeur de droit a fait une nouvelle déclaration choc dans laquelle, il affirme avoir saisi la chambre basse du parlement camerounais.
«L’absence de M.Paul Biya est inacceptable. Dans l’intérêt du Cameroun, j’ai saisi le président de l’Assemblée nationale et son bureau….aux fins du constat de la vacance du pouvoir à la présidence», relève-t-il dans son tout dernier tweet. Sa sortie sera approfondie dans une communication dont Lebledparle.com a reçu l’intégralité.
«Mes chers compatriotes, face à la situation politique inédite dans laquelle se trouve notre pays, caractérisée par l’absence prolongée et inexpliquée du Chef de l’Etat en fonction, j’ai décidé d’agir, comme j’avais prévenu dans ma Déclaration du 3 avril dernier. La loi réserve au seul Président de l’Assemblée nationale, après avis conforme du Bureau de cette Institution, le privilège de la saisine du Conseil constitutionnel aux fins du constat de la vacance de la Présidence de la République. Elle n’indique pas qui peut solliciter le Président de l’Assemblée nationale à cette fin. Elle ouvre ainsi cette possibilité à tout citoyen ou organisation politique. C’est pourquoi j’ai saisi, par un moyen laissant trace, le Président et le Bureau de l’Assemblée nationale, afin qu’en leur âme et conscience, ils assument leurs responsabilités devant vous et devant l’histoire. J’ai pris les miennes». Maurice Kamto.