Obligé de se rendre à moto à Japoma, Emmanuel Eseme raconte son calvaire au Championnat Africain d’Athlétisme

Les couacs organisationnels autour du championnat d’Afrique d’Athlétisme qui se tient actuellement à Douala au Cameroun continue de faire parler. Emmanuel Eseme, récent médaille d’or aux jeux africains et qualifié au jeux olympiques en France dans un mois, a raconté ses déboires à la presse ce samedi 22 juin 2024. « Je vais dire que c’était une journée très difficile parce qu’avec la programmation qui n’était pas très bien organisée, je n’étais pas qualifié pour la finale. Du coup, je suis rentré à la maison, et puis on m’a appelé qu’il faut revenir. J’ai pris Yango très vite fait. Arrivé à Yassa, il y avait l’embouteillage et j’ai dû prendre la moto », a-t-il déclaré.

Ta Lou, la première athlète de renom a se plaindre du traitement observé

La sortie du recordman du Cameroun sur 100M, est intervenue quelques heures après celle de Marie Josée Ta Lou qui a énormément fait jaser. « Je suis blessé et déçu. Mon équipe doit prendre un Yango pour aller au stade car le transport est nul. Il y a tellement de choses que je voulais dire sur l’organisation du Championnat d’Afrique. J’ai envie de pleurer parce qu’en plus, dans le taxi, nous voyons une autre équipe africaine escortée par la police. Pourquoi ne pas le faire pour tout le monde ? Si nous voulons changer, nous devons faire mieux. Nous avons désormais des athlètes de haut niveau. En venant ici, j’avais tellement d’attentes », a-t-elle critiqué. La dénonciation de Ta Lou a poussé plusieurs camerounais a rejeté la faute sur le ministre des Sport Narcisse Mouelle Kombi.