C’est la déclaration du Porte-parole de Maurice Kamto et de sa coalition pour apporter un démenti sur la publication d’un certain Jean-Pierre Du Pont qui a accusé Akere Muna dans une publication sur son mur facebook de pactiser avec le régime de Yaoundé pour diviser le MRC puisqu’il ne fait plus partie de la coalition.
« Il n’existe aucune raison objective de croire une seule seconde que le Bâtonnier AKERE MUNA œuvre contre la Résistance Nationale pacifique. Par ailleurs les choix et orientations politiques du Bâtonnier AKERE MUNA doivent être respectés et rien ne peut justifier que celui-ci fasse l’objet d’attaques fondées sur des calomnies et des supputations ahurissantes et totalement infondées », a écrit Olivier Bibou Nissack.
24 heures après, le sieur Jean-Pierre Du Pont s’est ravisé et a demandé pardon au Bâtonnier Akere Muna. Kamsu Leuppue, l’un des soutiens des fils Muna dit n’avoir de rancœur contre Jean-Pierre Du Pont qui a avoué se tromper. « Je n’ai au final aucune rancœur contre ce Monsieur auteur d’un tissu de mensonges sur la personne du Bâtonnier AKERE MUNA. Au contraire, son humilité rend sa personne plus que considérable. Quand on découvre des invectives, qui de plus sont non fondées, on s’interroge juste et attend une position officielle. Voir des personnes avec qui nous sommes supposé être du même camp partagé une telle position ne pouvait qu’être écœurante. Jean-Pierre Du Pont, merci pour la précision. Je forme le vœu de vous voir venir à la source prochaine », écrit Kamsu Leuppue.
Ci-dessous le texte de pardon de Jean-Pierre Du Pont.
Mea culpa à maître Akere Muna.
Les ami(es), certains d’entre vous, qui êtes nombreux à me faire l’amitié et l’honneur, de me suivre depuis tant d’années, se sont émus, et pour cause, de la publication que j’ai faite hier, à propos d’un possible retournement de l’ancien bâtonnier, maître Akere Muna par le dictateur camerounais, Paul Biya.
Il se trouve que dans ce combat, que nous menons tous chacun à son niveau, et selon ses moyens, absolument personne, comme me l’a encore dit un ami ce matin, n’est à l’abri des manipulations émanant de toutes parts.
En effet , à ce stade , exception faite bien sûr d’observations qui nous parviennent , de nombreux lanceurs d’alerte bien introduits dans certains cercle du pouvoir camerounais, absolument rien de tangible , ne vient au-delà du doute raisonnable , absolument étayer avec certitude les récriminations et allégations infondées , portées au débit de maître Akere Muna , auxquelles je me suis bien maladroitement, et pour tout dire imprudemment prêté , en m’en faisant l’interprète, sans le moindre début de commencement de preuves , parce que persuadé de la sincérité de la source de l’information .
Percevant la méprise, j’ai immédiatement fait amende honorable auprès de maître Akere Muna, lequel en grand seigneur et bon père de famille, en a pris acte.
Le MRC, dont je ne suis pas adhérent, a pour sa part opposé un démenti formel, et catégorique à ces allégations, et renouvelé son soutien total et inconditionnel à maître Akere Muna, dont faut – il encore le rappeler, la famille en commençant par le patriarche Saolomon Tandeng Muna, a contribué à jeter les bases de notre nation, en la servant avec désintéressement et patriotisme.
Pour ceux, qui ne suivent pas au quotidien, les questions de politique au Cameroun, faut-il encore rappeler que maître Akere Muna, qui dispose de sa propre formation politique, était lui aussi candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun ??, et qu’il avait préféré se désister au profit du professeur Maurice Kamto, avec lequel il avait ensuite fait chemin et battu campagne conjointement ?
Selon des sources diplomatiques bien introduites, et contrairement à ce qu’il m’a été donné d’écrire hier, par pure méprise et inadvertance, le travail de sape qu’effectue au niveau diplomatique, maître Akere Muna, dont les contacts sur la scène internationale sont précieux et multiples, constituerait un obstacle grave, à la volonté du satrape camerounais à s’éterniser au pouvoir Ad -Vitam æternam.
À tous ceux qui se sont sentis, heurtés par mon texte précédent, je dis un grand mea culpa. On ne m ‘ y reprendra plus. La lutte continue, car au-delà des manipulations sur base des égos des uns et des autres, la seule bataille qui vaille, est et reste celle du Cameroun. Les hommes sont passagers, et le Cameroun reste éternel.
Merci et pardon.
Jean-Pierre Du Pont