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OMS-Afrique : le Cameroun promeut la production locale de médicaments

La démarche camerounaise a été exposée ce jour à Brazzaville par le Ministre de la Santé Publique. Car l’accès au médicament et la disponibilité du produit pharmaceutique reste l’un des maillons faibles de la chaîne médicale en Afrique.

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Présentant l’expérience camerounaise, le plénipotentiaire de la délégation a tenu à mettre en avant le fait que le Cameroun, conjuguant à la fois volonté politique, la vision stratégique, et les capacités institutionnelles en matière de recherche et de régulation, a décidé de prendre à bras-le-corps le challenge et d’inverser la tendance dans la sous-région et plus tard à une échelle plus étendue.

Ainsi, le Gouvernement camerounais a élaboré « un cadre de concertation visant à développer l’industrie pharmaceutique locale, conformément à la Stratégie Nationale de Développement à 2030, la SND30, en plus de 21 agréments octroyés aux industries pharmaceutiques locales, qui permettent de couvrir actuellement 5% à 10% des besoins en fonction de la typologie des médicaments et produits pharmaceutique, avec une volonté de passer progressivement à un taux de couverture de 40% dans les prochaines années ».

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Pour soutenir ses propos, l’exposant a évoqué la prise en compte de l’aspect juridique avec la ratification d’un traité avec l’Agence Africaine du Médicament et l’engagement d’une mise en place de l’Agence Camerounaise du Médicament, avec une révision complète de ses instruments juridiques internes en matière de régulation pharmaceutique.

Certaines institutions à capitaux publics tels que lIMPM (institut de recherches Médicales et d’étude des Plantes Médicinales), ou encore le Laboratoire National de Contrôle Qualité des Médicaments et Consommables Médicaux, sont rigoureusement suivis et mis à contribution pour assurer une meilleure coordination de l’action recherche et développement, de booster les retombées, et de garantir les processus de redressement et d’accréditation aux standards internationaux des systèmes règlementaires.

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En guise de conclusion, le chef de département ministériel camerounais, par ailleurs troisième Vice-président du Conseil Exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé, a invité l’institution et ses multiples partenaires à soutenir les efforts des États-membres, tant sur le plan technique que financier.

 

 

 


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