C’est le commentaire qu’a fait l’activiste à la suite de l’ambassadeur des Etats-Etats-Unis au Cameroun, qui ne reconnaît pas One All Sports comme une entreprise américaine. Selon Boris Bertolt, « Eto’o a menti ».
Sur les antennes de la CRTV à l’occasion de l’émission « Globe Watch » présentée par le journaliste Charles Ebune, l’ambassadeur des États-Unis à Yaoundé, Christopher Lamora a affirmé son ignorance quant à la nationalité One All Sports : « Je n’ai aucune idée de la nationalité de cette entreprise. Elle peut etre enregistrée dans plusieurs pays ».
Une affirmation qui a suscité une réaction immédiate de l’activiste Boris Bertolt, consultée par Lebledparle : « Un président de Fédération qui ment en public sans avoir peur que la vérité éclate. C’est exactement à ce jeu que Samuel Eto’o s’est prêté vendredi dernier devant le comité exécutif de la Fécafoot où il a déclaré que One All Sports était une entreprise américaine. Problème : la réponse des États-Aunis n’a pas attendu 72 heures », a-t-il écrit, en faisant allusion à la réponse de l’ambassadeur sur la CRTV. Une réponse, selon Boris Bertolt, qui est « une manière diplomatique de souligner que One All Sports est certaine enregistrée dans plusieurs pays sauf aux États-Unis ».
« Quel diable a bien pu piquer Samuel Eto’o de mêler le nom et l’image des États-Unis d’Amerique dans cette affaire de One All Sports ! »
Le lanceur d’alerte ajouté : « D’ailleurs à l’annonce du choix de l’équipementier, les services de l’ambassade des États-Unis se sont renseignés et avaient découvert que la société n’était pas américaine. Une prise de parole de l’ambassadeur américain Lamora [qui] confirme toutes les enquêtes approfondies menées jusqu’ici aux États-Unis. [Lesquelles enquêtes] ont démontré que jusqu’à ce jour, One All Sports a été enregistré dans plusieurs pays : en Angleterre où elle est en liquidation et dans deux paradis fiscaux Hong Kong et Singapoure, mais jamais et au grand jamais aux États-Unis où elle n’a aucune adresse.
Quel diable a bien pu piquer Samuel Eto’o de mêler le nom et l’image des États-Unis d’Amerique dans cette affaire de One All Sports qui pue le blanchiment d’argent et la corruption, quand on sait que depuis le 11 septembre les États-Unis mènent une lutte archarnée contre le blanchiment d’argent ? Voilà comment des gens creusent parfois leurs propres tombes.
Quand on leur parle ils disent : ko je maîtrise, je maîtrise. Après ce sera : c’est mon avocat qui m’a trompé ! »
Cette prise de position, Boris Bertolt l’a déjà soutenue il y a quelques jours.