À suite de la libération de l’homme politique et ancien ministre de l’Eau et de l’Énergie, Basile Atangana Kouna, la Confédération des associations des jeunes solidaires du Cameroun (CAJSC) a décidé de projeter cette « manifestation publique ».
L’opération épervier n’a pas fini de faire parler d’elle. La Confédération des associations des jeunes solidaires du Cameroun (CAJSC), une organisation de la société civile, a prévu une marche de revendication des prisonniers Marafa Hamidou Yaya (ancien ministre d’État chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et ancien Secrétaire général de la présidence), Amadou Vamoulké (ancien directeur général de la CRTV) et Iya Mohammed (ancien président de la Fécafoot). Ces trois autres incarcérés sont tous de la partie septentrionale du pays.
À cet effet, l’antenne régionale (Extrême-Nord) de la CAJSC a adressé une correspondance au sous-préfet de Maroua 1er ce lundi 01er août pour déclarer la manifestation, d’après l’objet de ladite correspondance. La marche pacifique est prévue pour vendredi 12 août 2022 entre 10H et 12H, dans ladite commune d’arrondissement, selon l’itinéraire suivant : carrefour Tradex, pont vert, deux voies renouveau, carrefour Djama, pont rouge, service du gouverneur.
Opération épervier : Implorer la grâce du président de la République
Hamadou Habibou, responsable de l’antenne régionale de la Confédération, explique la portée de cette manifestation : « À travers cette marche, nous allons dans un premier temps remercier le président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des armées père de la nation, pour sa générosité suite à l’arrêt des poursuites contre l’ancien ministre, Basile Atangana Kouna. Dans un second temps, nous lui demanderons le même acte de générosité pour les nommés Marafa Hamidou Yaya, Amadou Vamoulké et Iya Mohammed ».
La remise en liberté de Basile Atangana Kouna est donc le point d’origine de cette volonté de libération des trois autres. Rappelons d’ailleurs que l’arrêt des poursuites contre l’ex ministre de l’Eau et de l’Énergie a été requis par le Procureur général du Tribunal Criminel Spécial (TCS) à la demande du ministre d’Etat, ministre de la Justice Garde des Sceaux. Il a été incarcéré pendant quatre ans à la prison centrale de Kondengui, pour détournements publics. Sa libération a été prononcée après qu’il a restitué le corps du délit conformément aux textes organiques du TCS.
Une décision qui crée une marée d’indignations chez l’opinion publique.