Acculé, insulté, humilié par l’opinion publique depuis sa sortie controversée du dimanche 03 février 2019 sur les antennes de la télévision publique Camerounaise, contre Juifs et Bamilékés, le nouveau ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean de Dieu Momo, vient de faire une nouvelle sortie ce 20 février par les réseaux sociaux, où il retrace plutôt un parcours très élogieux du « bâtisseur Paul Biya » qui a réussi à faire du Cameroun un « paradis », « contre vents et marrées », depuis son accession au pouvoir en 1982. Lebledparle.com vous propose sa sortie.
J’ai intitulé mon propos de ce jour « CONTRE VENTS ET MARREES » pour mieux exprimer les difficultés auxquelles le Président Paul Biya a été confronté dans le pilotage de la barque camerounaise depuis son accession à la magistrature suprême.
En effet, lorsqu’il accéda à la magistrature suprême le 06 novembre 1982, il inscrivit son action sous le signe de la rigueur et de la moralisation. Cette option ne semble pas avoir plu à tout le monde puisque ses ennemis déclenchèrent contre lui d’abord un complot visant à son élimination physique en 1983, suivit d’une tentative de putsch le 6 avril 1984.
A peine remis de son émotion, il continua courageusement la mission que le destin lui avait confiée et proclama fièrement que « le Cameroun n’est la chasse gardée de personne ». C’était sans compter la crise économique qui allait, croyait-on savoir, traverser le Cameroun en 1986 et qui en fait s’y installa jusqu’aux années de démocratisation en 1990 (vous vous souvenez de nos railleries disant que la crise qui ne faisait que traverser le Cameroun s’y était installée à perpétuelle demeure). Cette crise économique s’accentua en 1994 et aboutit à la dévaluation du franc CFA, (la France qui pourtant s’était engagée contractuellement à garantir la parité de notre monnaie ne le fit pas et laissa cette dernière être dévaluée au grand désarroi de notre peuple). Tout ceci couplé à la détérioration des termes d’échanges sur le marché international nous contraignit à la privatisation de nos entreprises et finalement à la contrainte d’aller chez les usuriers du FMI emprunter de quoi payer les salaires des fonctionnaires, malgré la promesse du Président qui avait assuré son peuple que le Cameroun n’ira pas au FMI.
Le Président Paul Biya, confronté à la violence des relations internationales, supporta tout seul le poids de ces affronts ainsi infligé à son peuple et plia un doigt. Il entreprit avec le président Mouammar Kadhafi de créer le Fond Monétaire Internationale avec pour siège à Yaoundé, et ceci dans le but de quitter le franc CFA et de quitter cette prison diplomatiquement impérialiste où se trouve enfermée l’Afrique du fait des contrats coloniaux. Mais fut trahi par certains de ses collègues qui s’empressèrent d’aller à Paris révéler ses intentions.
Malgré tout il ne se découragea pas et continua à lutter contre le plus grand ennemi invisible auxquels les Nations sont parfois confrontés : LE GRAND CAPITAL invisible, insensible et dangereux pour les pays d’Afrique et du monde.
Le Président Paul Biya, prudent, patient et conscient de porter des œufs sur la tête, nos œufs, notre pays, plia mais ne rompit pas. Il attendit le 26 décembre 2009 pour opposer une fin de non recevoir à certains pays amis qui voulaient reconduire les accords coloniaux qui ont maintenu notre pays en captivité depuis 1960. Oui mesdames et messieurs le Cameroun est libre et indépendant depuis le 26 décembre 2009 grâce à Son Excellence Monsieur Paul Biya qui a su jouer de la haute diplomatie pour garder jalousement les ressources du sous sol et du sol du Cameroun depuis qu’il est au pouvoir. Oui Mesdames et Messieurs cette victoire sur la neocolonisation qui nous gardait en captivité mérite d’être célébrée et le Grand Acteur de cette Grande victoire sur les force prédatrice Magnifié à sa juste valeur.
Désormais le Président BÂTISSEUR PAUL BIYA, pouvait nous parler, avec espoir, des Grandes Ambitions, puis des grandes réalisations qui sont palpables. Certains avaient cru qu’il ne s’agissait que de mots vides de sens. Ils se trompent. Le président ne dit jamais rien pour rien. Chacun de ses mots vaut son pesant d’or. Lorsqu’il dit que « ne dure pas au pouvoir qui veut mais dure qui peut », il ne plaisante pas, il traduit les difficultés de sa charge ainsi que les combats qu’il a eu à livrer.
Le BÂTISSEUR PAUL BIYA a mis la fondation solide du Cameroun qui désormais peut recevoir la construction de gratte-ciels. Oui Il nous permet de construire sur du roc et désormais le Cameroun peut envisager sereinement son décollage au cours de ce SEPTENNAT DES GRANDES OPPORTUNITÉS.
En effet maintenant qu’il a juché le Cameroun sur les épaules de géants, notre coopération d’égal à égal avec la Chine, la Russie, l’Inde bref le BRICS, mais aussi avec la France, les USA, l’UK, le Canada, la Turquie, et les autres pays amis occidentaux, tout ceci nous autorise d’envisager les grandes opportunités d’industrialisation avec la construction de plusieurs barrages hydroélectriques pour avoir de l’électricité en abondance et permettre le décollage de notre industrie, Grandes opportunités à la suite des contrats que le Cameroun conclu avec nos nouveaux partenaires comme celui avec la Chine pour l’exploitation de la Bauxite de Minimartape et la construction d’une industrie de fabrication automobile au Cameroun. Eh eh eh oui nous allons désormais fabriquer nos voitures avec l’assistance technique Chinoise et Australienne. Cela ouvre donc la porte à de nombreux emplois dans le secteur automobile. Grandes opportunités d’enrichissement de chacun d’entre nous car les nouveaux contrats pétroliers et la plus-value sur nos recettes pétrolières nous autorise à entrevoir mutatis mutandis l’augmentation des salaires à partir de l’année prochaine et les années qui vont suivre.
Oui après des années de vaches maigres, il est temps pour le Cameroun de profiter de ce Septennat des vaches grasses grâce à Son Excellence Paul Biya. Oui nos sacrifices n’ont pas été vains et aujourd’hui je puis affirmer, à la lueur de ce que je vois que Suffer don finish définitivement.
Oui Suffer don finish car nous allons devenir riche : Grace à son Excellence Monsieur le président Paul Biya notre pays possède désormais le troisième port en eau profonde de l’Afrique, en terme de capacité, selon le classement du journal « Jeune Afrique », après ceux de Mombassa au Kenya et Dar Es Sallam en Tanzanie. Une Autoroute futuriste est en train de se construire en ce moment même ou je vous parle pour relier la belle ville balnéaire de Kribi à la ville Allemande d’Edéa. Une autre Autoroute fend en ce moment la brousse, les forets, les montagnes et les vallées et les cours d’eau pour relier tel le cordon ombilical Yaoundé à Douala. Une autre relie l’Aéroport de Nsimalen à Yaoundé. Le président de la République, Son Excellence Monsieur PAUL BIYA nous a annonce la construction du chemin de fer qui va relier la ville de N’Gaoundéré à Djamena au Tchad.
Ces infrastructures routières et ferroviaires ne sont pas innocentes puisqu’elles renforceront notre économie et permettront de renflouer le budget du Cameroun.
Mais nous ne devons pas perdre de vue que tout cela est encore fragile car le Cameroun est plus que jamais au cœur des conspirations du GRAND CAPITAL. Les attaques terroristes Boko Haram et la guerre de Sécession qui nous est imposée n’est pas un fait du hasard. Les attaques terroristes tout au long de la frontière Cameroun-Nigeria visent selon mon observation à empêcher les efforts du Président Paul Biya d’arrimer économiquement notre pays au grand voisin Nigérian pour booster notre économie. Lisez vous-même : Le Nigéria est notre plus grand partenaire commercial en Afrique et les efforts du gouvernement ont été de renforcer le trafic commercial par la construction des Routes pour le transport des personnes et des biens : La route Kumba-Manfé et Manfé-EKOK à la frontière du Nigéria, au Nord Ouest la RING-ROAD qui part de Bamenda à Manfé pour rejoindre la frontière Nigeria, c’est celle là même que les commerçants de mon village BAFOU empruntent pour aller écouler leurs produits agricoles, les pommes de terre dont nous sommes premiers producteurs entre autre, et nous achetons les oranges du Nigeria pour revenir les vendre au Cameroun.( le projet de la Route Barenka dans le Lebialem- Nzih-Nkouanon- Sa’a Meya- Douzem à Bafou et celui de Dschang-Fongo Tongo-Fontem dans le Lebialem complèteront ce tableau infrastructurel idylliquement commercial qui réhabilite les routes ancestrales du multiculturalisme)!
Le Cameroun est un jeune pays de 59 ans seulement et que ceux qui sont pressés de le voir ressembler à Paris, Londres ou Washington, prennent leur mal en patience : C’est chose désormais possible au cours de ce septennat des GRANDS OPPORTUNITÉS car les enfants ne jettent les cailloux que sur l’arbre qui donne de succulents fruits. Ceux qui sont tapis au fond d’une bouteille et qui croient que le Cameroun se limite au petit rond qu’ils voient au dessus de leurs têtes se trompent et trompent le peuple. Il faut sortir de leur bouteille pour découvrir le Cameroun dans toute la splendeur de sa beauté. Je voudrais clôturer mon propos par une exhortation : Gardez précieusement les Photos du Président Paul Biya, un jour il sera adoré comme un Dieu que le bon Dieu nous a envoyé pour sauver notre pays le Cameroun et vous lui dresserez un monument plus grand que la Tour de Babel.
QUE DIEU BÉNISSE NOTRE PRÉSIDENT PAUL BIYA ET LUI DONNE LA SANTÉ, LA FORCE DE CONTINUER SON ACTION A LA TÊTE DU CAMEROUN.