Le juriste Moussa Njoya dans une tribune partagée le 24 août, analyse un phénomène qui semble avoir le vent en poupe : celui de la recherche des parents des enfants sur les réseaux sociaux.
La nouvelle mode qui est apparue, et qui consiste à rechercher son père via les réseaux sociaux. Face à cette pratique qui traduit et trahit le désarroi de certains de nos frères et sœurs, j’ai entendu çà et là des gens pointer l’irresponsabilité de ces pères « abandonneurs ».
Mais, permettez-moi de vous le dire : un enfant qui ne sait pas où trouve son père, c’est entièrement et exclusivement de la faute de sa mère !
Je m’explique :
1- il est tout à fait irresponsable pour une femme d’engager des rapports non protégés avec un homme dont elle ne saurait garantir la localisation, ni établir clairement la filiation
2- la plupart des femmes considèrent de plus en plus l’enfant comme un objet de chantage, quand le père ne l’a pas épousé. Entre exigences matérielles exorbitantes et injustifiées, humiliations répétitives, confinement du père à un rôle purement accessoire marqué par un refus de sa fréquentation par l’enfant, nombreux sont ceux qui craquent et tournent le dos. Surtout lorsque les errements de la mère sont de nature à porter atteinte à la sérénité du foyer du père. Espérant, secrètement que l’enfant, une fois conscient, cherchera à le rencontrer et à renouer avec lui.
Disons-nous les vérités, quel qu’en soit le niveau d’irresponsabilité du père de votre enfant, vous devez, dans le souci de l’équilibre actuel et futur de ce dernier, chercher à garder le contact avec lui, ou tout au moins avec quelques membres de sa famille voire même certains de ses amis que vous savez assez proches de lui !
Le piège dans lequel tombent la plupart des femmes « indépendantes » est de penser qu’elles peuvent se passer du père de l’enfant, à partir du moment où elle n’attend rien de lui matériellement ! C’est faux, car la filiation n’a rien à voir avec des préoccupations (bassement) matérialistes !
Alors, sachez qu’en éloignant d’une manière ou d’une autre, un enfant de son père, non seulement vous gâchez votre propre vie (car quoi qu’on dise, il est très difficile d’élever seul un enfant et surtout d’avoir une vie sociale et conjugale apaisée avec un bâtard entre les mains), mais également celle de cet enfant, qui face aux tourments de la bâtardise, va remuer ciel et terre pour retrouver ses racines.
Quitte à lancer des SOS avilissant sur les réseaux sociaux !
Ceci est un conseil pour les jeunes filles en construction et à la recherche d’une vie sensée et paisible, afin d’éviter dorénavant les scènes affligeantes que nous vivons ces jours-ci !
Les « blessées de guerre » et les « femmes fortes et battantes » là, passez comme le taxi plein svp !