1985 – 2023 RDPC : 38 ans de gabegie érigée en sport national.
Il y a des images, des symboles, qu’il vaut mieux ne pas choisir pour se faire identifier. Le choix de la flamme en 1985 à Bamenda comme emblème du (RDPC) était prémonitoire, A travers ce fanion, le parti des flammes venait de nous livrer son programme, et annonçait ainsi le départ éminent des flammes incandescentes.
Trente-huit bougies allumées pour éclairer, malheureusement devenues des brasiers ravageurs riches en flammes et fumée. Le RDPC aura fait sa mue, du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) au rassemblement des pilleurs de caisses (rdpc). Comme pour dire qu’un rdpc peut en cacher un autre. La section rdpc de kondengui est naturellement la plus riche de par le statut des militants qui y sont.
Economie En Braise : De La Recession Au Marasme
Le bilan est pathétique, lourd et éloquent en dégâts matériels. Tout est passé sous la bourrasque des flammes incandescentes du feu de l’emblème du RDPC : (Fogape), ( Sotuc) ; (l’Oncpb) ; (Mideviv), (Fodic) ont été totalement calcinés. Carbonisées aussi, (Regifercam), Cameroon airlines, (Camship), la Société camerounaise de tabac (Sct), (ONCPB), la SODINCAM, la BIAO, La Cameroun Bank, le crédit Agricole du Cameroun, la (Bcd)
Dans les cendres, le (Fonader), la Société des sacheries du Cameroun (Ssc), dans un amas de ferraille, (Camsuco), (Scb) admise en chirurgie ortho-faciale de restructuration, le Spectacle effroyable de l’incendie qui a consumé (Alucam), (Lonacam).
Combien d’entreprises sont parties en fumée ? Le bilan est encore difficile à clôturer à ce jour.. Les flammes n’ont d’ailleurs pas encore été circonscrites, le feu couve sous la cendre dans plusieurs entreprises d’Etat et du secteur privé.
Quelques biens retirés des flammes, en lambeaux, calcinés en grandes parties. (Labogénie), (Socapalm), (Cicam) ; (Camtainer), (Snec), plus endommagée par l’eau des pompiers que par les flammes de l’incendie ; la ( Sonel) n’a pas pu être sauvée pour cause d’obscurité. La (Sodecoton) a été défigurée par les flammes ; des opérations de chirurgiens esthétiques sont engagées,. Le feu couve à (Cimencam), (Camtel) partiellement brûlée par les flammes de la concurrence.
.Les pompiers sont encore arrivés en retard l’incendie de La corruption a ravagé la police. Le corps judiciaire rôti sous les flammes de la corruption.. La douane, s’est embrasée, les chiffres ne sont qu’un écran de fumée. Derrière, vous n’y verrez que du feu !
Rigueur et moralisation : Vigueur et normalisation de la gabegie
La politique de la « Rigueur et de la moralisation » fût fatale aux fleurons intellectuels du Cameroun qui tombèrent un à un comme dans un effroyable cataclysme. Le très sulfureux, prolixe intelligent Jacques « Fameux » Ndongo, auteur de « Paul Biya : l’incarnation de la rigueur» n’avait pas prévu la montée en puissance des sports favoris des camerounais : appropriation, accaparation exclusion, vol, corruption détournent, bref maitre dans l’art de la mal gouvernance… Le pire allait arriver quelques années plus tard, quand « Paul Biya : l’incarnation de la rigueur », rappela qu’il était l’incarnation de la rigueur. Malheureusement, il était trop tard et les dégâts sont spectaculaires, un gouvernement en prison. Premier Sinistres, Sinistres d’Etat, Sinistres ; secrétaires généraux de la présidence et secrétaires d’Etat, Directeurs Généraux, majors de l’Enam, des experts en administration publique, des professeurs de droit et des imminents économistes. De tous ses militants et proches collaborateurs, personne n’a compris ce Paul Biya entendait par « Rigueur et moralisation ».
Démocratisation : l’oppression des vieux démons
Paul Biya souhaita que l’on se souvienne de lui comme l’homme qui a apporté la démocratie et la prospérité au Cameroun. Malheureusement quand un président de l’Assemblée nationale falsifie les résultats d’un scrutin ou ordonne de brûler les pancartes d’un parti d’opposition qui a tous les droits pour se déployer, on est en face de vieux démons. Quand des partis d’oppositions ont pour programmes politiques des incendies et des casses, est-ce le fait du RDPC ? Si au RDPC on forme les listes de candidatures avec des billets de banque. Si les sous-préfets bourrent les urnes, c’est le fait du grand » R » et sur ordre du RDPC.
En apportant la démocratie, le RDPC savait que les sous-préfets interdiront les manifestations de certains partis et autoriseront celles d’autres formations politiques.
Le regret est que, ces militants du RDPC, sont les mêmes qui détournent les fonds publics destinés aux projets de développement, influencent à coups de millions, l’admission de leurs enfants dans les écoles;. Cela n’était pas écrit dans « Pour le libéralisme communautaire ».
Ce livre, qui a disparu des bibliothèques ; Pourtant, il devrait être la « Bible » du pouvoir du RDPC et de Paul Biya, livre qui devait inspirer les créatures de l’homme dans leurs responsabilités Très peu de militants ont lu « Pour le libéralisme communautaire ». Très peu l’ont compris Très peu peuvent appliquer la pensée de Paul Biya contenue dans ce livre.
Le président Barak Obama a lu ce livre, il l’a compris et a gouverner l’Amérique pendant 8 ans avec les idées de Paul Biya.
Au moment ou il quittait le pouvoir, l’Amérique était une sociale-démocrate, le Cameroun prenait le virage à 180 degré vers la dictature ; l’Amérique baignait dans la prospérité, le Cameroun était inscrit au tableau d’honneur de la mal gouvernance avec la palme de « Pays Pauvre Très Endetté » A se demander si c’est vraiment Paul Biya l’auteur, si non l’a-t-il seulement lu ? That is the question.
24 Mars 1985 24 Mars 2023: 38 ans de prison ferme
La prison, Paul Biya y vit, il a perdu le respect de tous et de tout, ses décrets, ses circulaires, ses discours, ses circulaires au RDPC, chacun agit pour ses intérêts et pour les bénéfices de sa loge ésotérique. Les décisions du président national, font l’objet de mépris chez les élites du parti. Dans le Gouvernement, les ministres bradent tout.
Une guerre éclate dans l’Extrême-nord, déclenchée par des fous d’Allah et autres coupeurs de routes, des hauts gradés de l’Armée ouvrent des comptoirs de trafics et de détournements en gros et en détail, leurs caporaux violent des filles vierges et tuent des femmes.
Une autre guerre, savamment organisée par les stratèges du chaos du RDPC éclate dans le Cameroun anglophone. Voilà que les proches collaborateurs du Président National attisent le feu pour que ça dure.
Avec autant de peines, Paul Biya a raison de se cacher, de vivre perclus et reclus au palais et de faire le mort depuis plus de 4 ans.
Que sont devenus les mots qui ont embrasé la quotte d’amour du RDPC à sa création et son illustre Président, la démocratie, la paix, le progrès la prospérité les libertés, la sécurité, la rigueur, la moralisation ? Le parti qui fût présenté et déifié n’est plus que l’ombre du 24 Mars 1985
Qui nous délivrera de cet enfer ? Combien de temps serons-nous encore dans la flamme et la fumée ? Où sont-ils les griots du parti, les créatures, les idéologues, les sémioticiens pour nous interpréter les silences de Paul Biya, où est-il le « fameux Ndongo » pour nous expliquer comment et pourquoi Paul Biya n’a pu incarner la rigueur et la moralisation. Les pyromanes arrivent à l’heure, les pompiers arriveront-ils encore en retard ? Nous brûlons d’envie de le savoir depuis 38 ans. Pendant ce temps, Cameroun arrache le tableau d’honneur du pays le plus corrompu au monde, place qu’il défend avec hargne depuis plusieurs années. La rigueur annoncée et magnifiée avait subi les rigueurs du temps et de l’usure du pouvoir. La moralisation s’était démoralisée face à la réalité. Qui donc nous sortira de ce bourbier politique ? Franck Biya, Dion nguté, Ferdinand Ngo’o Ngo’o, JPAB, Maurice Kamto, Mopa, Marafa, Louis Paul Motazé ou alors le retour de l’enfant prodigue « SAINT ELOI BIDOUNG ? Et ça, ça va se savoir.