Dans une tribune publiée sur Facebook, le journaliste et promoteur de RIS radio fait des éloges au ministre de la santé publique, au ministre délégué à la présidence chargé de la défense, le ministre des finances pour leur abnégation dans le travail. Cependant, il n’est pas tendre envers leur collègue du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur et Chancelier des ordres académiques, Jacques Fame Ndongo.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité du texte.
S’il est trois entités dans un gouvernement où on n’a pas le droit à l’erreur par rapport à ceux qui y sont nommés, c’est bien la défense, la santé, et les finances. Jusqu’ici ce triumvirat fonctionne à merveille et donne pour ainsi dire aux camerounais le sentiment de sécurité.
Sur le plan de la santé, on a ce Manaouda, un vrai forcené du boulot; il répond à toutes les préoccupations Sur les réseaux sociaux, informe l’opinion, et rend compte au chef de l’état.
A la défense, du côté de Kyo Sie, la Guinée équatoriale a essayé et c’est le cas de le dire, de voler le territoire camerounais, en construisant un mur qui empiète plusieurs fois sur notre territoire; alerté par le renseignement militaire, le ministre de la défense, le très discret Joseph Béti Assomo, sur haute instruction du président de la république, est descendu sur les lieux ,ordonnant l’arrêt des travaux et installé une unité permanente de surveillance , car il s’agissait bien d’une provocation dangereuse pouvant entrainer plus tard un casus belli. On appelle cela veillé à l’intégrité territorial du Cameroun.
Côté finance, Louis Paul Motaze s’attèle au plus dur; le coronavirus est une dépense qui n’était pas prévue au budget de l’état. Ce dernier doit autant qu’il le peut jouer les équilibristes afin de garder le Cap de nos projets, tout en étant capable de faire face à la situation sanitaire, de répondre aux attentes supplémentaires imprévues. Jusqu’ici, si je m’en tiens aux experts, le Cameroun répond assez bien à l’impact de l’attaque. Ainsi encadrés, les citoyens gardent leur calme, en évitant de sombrer dans un catastrophisme stimulé par l’épidémie des fausses nouvelles qui bat son plein sur les réseaux sociaux.
Et pendant que ces vrais ministres dynamiques travaillent, un autre nous traine plutôt dans les effluves d’un champ lexical indigent dans ce qu’il qualifie de réponse à Kamto. On a les mêmes mots et expressions qui reviennent, fantasmagorie, superfétatoire, imagination vagabonde, chimère rocambolesque, on connait déjà par cœur ce vocabulaire, et ça n’impressionne plus personne. Nous sommes admiratifs des trois membres du gouvernement cités plus haut pour l’efficacité de leur action grâce à une formidable synergie huilée par l’obsession unique du meilleur service à rendre à la nation. Le reste c’est les pipis de chat. À quoi ça sert de griffonner un livre qu’on est le seul à pouvoir lire ? Non pas pour son hermétisme, mais surtout pour le rapport aux chiffres douteux digne des graffiti visibles sur les murs des chambres des malades psychiatriques.
Sismondi Barlev Bidjocka