Ce lundi 30 septembre s’est ouvert le « grand dialogue national » à Yaoundé. Des centaines de participants ont pris part à cette cérémonie d’ouverture pour trouver les voies et moyens d’en finir avec le conflit dans les régions anglophones.
La cérémonie d’ouverture a commencé avec l’entrée du président du grand dialogue national. La première surprise dans la salle de conférence du grand débat national a été l’hymne national chanté en anglais par les ex combattants sécessionnistes.
Après le mot de bienvenue du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé, la parole est donnée au Anciens combattants, repentis, qui ont déposé les armes et qui sont pris en charge par la commission de désarmement. Yannick kawa kawa c’est son nom. En ouverture, il avertit qu’il ne lira pas un discours comme un professeur d’Université, puis salue ses pères dans sa langue maternelle. Il a réclamé des emplois, un équilibre économique entre autres.
« Nous avons pris les armes parce que nous n’avions pas d’emplois. Ils nous ont dit que ça va durer juste deux mois. Nous voulons des emplois. Nous voulons un retour à l’école », avance la voix féminine des ex combattants du NOSO comme raison de leur radicalisation.
« Les francophones occupent tous les postes importants de ce pays. Est-ce correct ? C’est vrai qu’on a été manipulés mais c’était à cause de problèmes réels », affirme le porte-parole des ex combattants du NOSO.
Ceux qui ont armé les enfants des autres cajolent les leurs pense Yannick kawa kawa. Le représentant des ex-combattants dit que la vraie guerre est à faire sur les réseaux sociaux. Le mensonge se propage sur les réseaux sociaux. Les malins malhonnêtes jouent avec nos vies derrière leurs écrans. Ils ont déposé leurs armes et invitent les autres à leur emboîter le pas.
Le discours de l’ex combattant sécessionniste Kawa Yannick a été applaudi. En effet, Il a dit des mots vrais écoutés par tous ceux qui écoutent avec le cœur et la raison.