Même après 45 jours hors du pays, Paul Biya ne risque rien, sous-entend que Jean de Dieu Momo dans une sortie faite ce jour sur son compte Facebook. L’homme politique et ministre délégué auprès du ministre de la Justice souligne que la constitution camerounaise ne limite pas à 45 jours la constatation de la « vacance du pouvoir », du président de la République.
Une mise au point, du fervent défenseurs de Paul Biya qui intervient après diffusion de certaines informations par les médias français Jeune Afrique et France 24.
En effet, comme indiqué plus tôt par Lebledparle.com, dans un article sur son internet ce mercredi Jeune Afrique, le journal panafricain indique que Paul Biya, le Chef de l’Etat, camerounais aurait fait part à son entourage de ne pas dépasser les 45 jours d’absence à Yaoundé. « Or si cette limite au-delà de laquelle une vacance du pouvoir pourrait être constatée devait être respectée, le retour du président devrait s’effectuer au plus tard le 17 octobre », pouvait-on lire dans le journal.
Par ailleurs, dans un élément diffusé sur France 24 ce mercredi avec pour thème : « Où est passé Paul Biya ? », Stéphane Ballong, rédacteur en chef Afrique à France 24, évoque-lui aussi la question de la « vacance du pouvoir ». Des éléments qui ne convainquent pas un allié de Paul Biya.
Des affirmations et bien d’autres qui ont suffi pour que Jean de Dieu Momo fasse une mise au point.
Lire ci-dessous l’intégralité de cette sortie:
DÉMENTI FORMEL VALANT CLARIFICATION CONTRE LES ALLÉGATIONS ERRONÉES DE JEUNE AFRIQUE ET FRANCE 24.
Je lis partout que si le Président Paul Biya se trouve hors du pays après 45 jours d’absence alors la vacance du pouvoir sera ouverte. Je m’inscris en faux contre cette affirmation absurde qui n’est pas contenue dans notre constitution.
La Constitution camerounaise, telle qu’elle est en vigueur, ne contient pas de disposition spécifique mentionnant un délai de 45 jours d’absence du président à l’intérieur du pays pour déclarer une vacance du pouvoir. Cependant, la vacance du pouvoir est abordée dans l’article 6, alinéa 4 de la Constitution de 1996 (modifiée en 2008).
Cet article dispose que si le président de la République est « empêché de manière définitive » d’exercer ses fonctions (par décès, démission ou incapacité permanente constatée par le Conseil constitutionnel), la vacance est alors déclarée, et le président du Sénat assure l’intérim. Si ce dernier est également empêché, c’est son suppléant dans l’ordre protocolaire qui exerce les fonctions présidentielles et ce pour organiser les élections auxquelles il n’est pas candidat.
En somme, aucune référence spécifique à une absence de 45 jours n’est faite dans le texte constitutionnel camerounais ni dans la constitution de 1996 ni dans celle modifiée en 2008.
#Fo’o Dzakeutonpoug 1er
PS: Pardon Lopaire repose toi pénard oklm, nous gérons la situation au Bled.