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Patrice Nganang persiste et signe : « Le matériel de GCTV sera rendu »

PATRICE NGANANG

La polémique autour du matériel de Generation Change TV (GCTV) ne cesse d’enfler. Dans une nouvelle sortie, l’initiateur de ce projet de télévision Patrice Nganang réitère que celui-ci doit être rendu par Boris Berthold et Angie Forbin – deux démissionnaires – pour la pérennité de l’entreprise.

PATRICE NGANANG
Patrice Nganang – (c) DR

Ci-dessous, sa sortie : 

Mon peuple doit comprendre que les précédents s’installent au début de toute entreprise. Nous pouvons arrêter aujourd’hui avec GCTV, et ça ne changera rien à mon rythme de vie, rien du tout, mais si nous voulons que cette entreprise aie une futur, il est inadmissible que deux personnes conservent le matériel de travail après 1) avoir démissionné, et 2) avoir été remerciée. 1) et 2) auront lieu plusieurs fois dans GCTV, c’est inévitable, et c’est humain, car dans toute entreprise, on démission et on licencie des gens. S’il fallait re-acheter toutes les fois le matériel, bientôt il faudra reacheter les ordinateurs, il faudra reacheter les voitures, il faudra reacheter les maisons de service. Car comment dire à quiconque demain qu’il doit remettre le matériel de service, quand dès le début, dès le premier jour, nous avons accepté que le matériel à hauteur de $2,389 (1/4 du capital mensuel de GCTV!) disparaisse dans les poches de Angela Forbin et de Boris Bertolt ? C’est les contributions de 50 Tontinards ! Avec ça, ce n’est même pas seulement un sabotage individuel, et comme j’ai dit, le sabotage du Ministère de la défense, c’est aussi l’installation dans l’entreprise d’un précédent suicidaire, qui rend l’entreprise elle-même impossible. J’ai démissionné dans ma vie une bonne dizaine de fois, et toutes les fois j’ai remis tout le matériel de service que j’avais. Tout, afin que la personne qui vient après moi s’en serve. En fait les Etats-Unis sont organisés de telle sorte qu’après démission, on aide la personne qui vient après, à commencer son travail, c’est-à-dire qu’on la forme littéralement – bien qu’on aie démissionné! Je suis dans la scène publique afin de la rendre vivable, sinon je resterai dans mes universités ou je gagne bien ma vie. Et les deux dont il s’agit-là sont bien des jeunes qui partout sur la terre seraient au maximal – je dis bien au maximal – mes étudiants. La santé de l’entreprise c’est les précédents qu’elle installe, et ici c’est fondamental. La question s’est posée, alors que j’allais en France, écrivais donc rapidement et d’une main, mais je suis de retour.

Pour approfondir :   Cameroun : Paul Eric Kingue et Boris Bertolt s’intimident sur les réseaux sociaux

Ce matériel sera rendu.

Concierge de la république


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