L’écrivain Patrice Nganang reproche au journaliste d’Équinoxe de manquer de curiosité dans l’exercice de ses fonctions. Il remet en même temps en question, les méthodes de travaille de celui-ci.
Dans une publication sur sa page Facebook qu’il a intitulé : « Je n’ai rien contre Noufele », Patrice Nganang estime qu’un rédacteur en chef comme Cédric Noufele « doit avoir comme caractéristique principale, la curiosité. Surtout en tyrannie, car on ne sait jamais comment ni d’où le changement pourra arriver ».
Lebledparle.com vous propose ci-dessous, les reproches de Nganang à Noufele…
Je n’ai rien contre Noufele
Je ne regarde d’ailleurs pas son journal. J’estime cependant qu’un Rédacteur en chef (REC), doit avoir comme caractéristique principale, la curiosité. Surtout en tyrannie, car on ne sait jamais comment ni d’où le changement pourra arriver. Et la curiosité se mesure comme ceci :
1) combien de livres Noufele lit-il par semaine ?
2) parmi les livres-la, combien sont des essais, combien des romans, combien des livres de poésie ?
3) va-t-il souvent à des spectacles musicaux, de théâtre, des films, des expositions ?
4) sort-il souvent du Cameroun pour voir comment le monde est diffèrent dehors, et quand il sort, c’est pour aller en France ou ailleurs ?
5) (question subsidiaire qui peut remplacer la précédente) est-il déjà parti au Nigeria, par exemple ?
Ce sont des questions simples. Ayez l’amabilité de les lui envoyer, car je ne le connais pas. Le travail qu’il fait cependant, je le connais et pendant des années des journalistes l’ont fait au Messager, a La Nouvelle expression, a Challenge hebdo. Et parce que les REC de ces journaux avaient sans doute toutes les qualités qu’on sait, mais manquaient d’imagination comme je disais toujours, nous ne sommes toujours pas sortis de l’auberge.