Le journaliste Patrick Sapack et l’ancien directeur de publication Chantal Roger Tuile sont attendus ce mercredi pour être entendus à la Gendarmerie pour les faits présumés « d’Outrage au Chef de l’État et Injure envers la famille présidentielle ». Le programme « L’Éveil de l’Est », qu’ils produisent avec quatre autres producteurs, vise à défendre et protéger les intérêts environnementaux, culturels et économiques de la Région du Soleil Levant.
Bien que le concerné n’ait déposé aucune plainte, Patrick Sapack a déjà été arrêté dimanche soir par trois gendarmes avant d’être libéré à 2 heures du matin. Cette arrestation a été considérée comme arbitraire par l’homme des médias. La liberté de la presse est souvent mise à rude épreuve en Afrique, et le Cameroun ne fait pas exception. Les journalistes sont souvent arrêtés ou harcelés pour avoir critiqué le gouvernement ou le président en exercice. Cependant, la liberté de la presse est protégée par la Constitution camerounaise.
Les organismes de protection de la liberté d’expression s’invitent
Les autorités camerounaises ont souvent été critiquées pour leurs méthodes musclées en matière de répression de la liberté d’expression. Les journalistes et les militants des droits de l’homme sont souvent pris pour cible pour avoir exprimé leur point de vue. Cependant, cela ne dissuade pas les journalistes et les militants des droits de l’homme de continuer à lutter pour la liberté de la presse et la défense des droits fondamentaux. Les défenseurs des droits de l’homme et les organisations de la société civile ont appelé à la libération immédiate de Patrick Sapack et à la fin de la répression de la liberté d’expression au Cameroun. Ils demandent également que le gouvernement respecte les droits de l’homme et la Constitution en matière de liberté de la presse et d’expression.