Le gouvernement camerounais a sommé les opérateurs de téléphonie mobile, tels que Orange et MTN, à participer à la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. Ces opérateurs, qui fournissent également des services de mobile money, sont appelés à coopérer avec le gouvernement pour neutraliser les criminels opérant dans les régions en crise, notamment le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Extrême-Nord. Au cours de la réunion présidée par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le gouvernement a exprimé son inquiétude quant à la sécurité dans ces régions en proie au terrorisme sécessionniste dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, ainsi qu’au terrorisme djihadiste dans l’Extrême-Nord. Selon les autorités, les enlèvements et les kidnappings fréquents dans ces régions impliquent souvent des paiements de rançons effectués via des cartes SIM Orange et MTN non identifiées.
Appel à la vigilance
Les rapports des autorités locales ont révélé que plus de 450 cartes SIM en circulation ne sont pas identifiées, et que près de 311 millions de FCFA ont été perçus par des groupes terroristes grâce aux transferts d’argent électronique via Mobile Money et Orange Money. Face à cette menace, le ministère a lancé un appel à la vigilance des opérateurs de téléphonie mobile et leur a donné un délai de 60 jours pour identifier toutes les cartes SIM dans ces régions. Cette mesure vise à empêcher les terroristes d’utiliser des puces non identifiées pour leurs activités criminelles, notamment la demande de rançons. Cette réunion de haut niveau illustre l’engagement accru de l’État à renforcer la sécurité en coopération avec les opérateurs de télécommunications, en mettant en place des mesures concrètes pour lutter contre les activités criminelles liées à l’utilisation frauduleuse des technologies de communication.
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