Sur le plateau de « Scènes de Presse » le dimanche 1er novembre 2020, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a dit la détermination des pouvoirs publics à mettre la main sur le reste du groupe des terroristes qui ont ôté la vie à sept écoliers au Groupe scolaire bilingue Mother Francisca International situé dans la localité de Fiango à Kumba, région du Sud-Ouest le 24 octobre dernier.
Sept élèves ont péri dans une attaque attribuée aux combattants séparatistes, une journée de deuil nation a été décrétée puis célébrée le samedi 31 octobre 2020.
Entretemps, le ministre de la Communication a annoncé la neutralisation d’un acteur du gang qui a semé la terreur.
Revenant sur cette actualité, Paul Atanga Nji est clair : « Le Chef de l’Etat a instruit une enquête approfondie qui a été confiée au ministre délégué à la Présidence chargée de la Défense. Ses équipes sont à pied d’œuvre. Il y a quelques jours, le ministre de la Communication a rendu public un détail sur des personnes qui ont été neutralisées. Les enquêteurs sont à pied d’œuvre, ils sont en train de travailler. Les terroristes seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement, ils ne pourront pas fuir », a-t-il promis.
Pour le Minat, l’acte posé par les sécessionnistes s’inscrit dans la logique de décourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école : « On constate que la rentrée scolaire 2020-2021 était un succès à tous les niveaux dans les deux régions (Nord-Ouest et Sud-Ouest, Ndlr). 10 jours après la rentrée scolaire, il y avait entre 300 000 et 400 000 élèves dans les écoles. Ce qui n’était pas le cas des années antérieures. Alors, les terroristes assassinent les enfants pour distiller la peur […] Nous leur disons que l’Etat ne sera pas ébranlé », a-t-il affirmé.
Par contre, pour vaincre le phénomène, le membre du gouvernement appelle à la dénonciation : « Tant que nous ne les dénonçons pas, tant qu’il n’y a pas un front commun contre l’obscurantisme, nous serons toujours victimes de cette nébuleuse qui, malheureusement, menace le monde entier », a-t-il lancé.
Selon Paul Atanga Nji, l’Etat fait tout ce qui est de son pouvoir pour assurer la sécurité dans ces deux régions en proie à la crise depuis quatre ans.