Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, après la marche du MRC de ce 26 janvier s’est opposé de façon ferme à la démarche de ce parti politique.
Lebledparle.com vous propose dessous, les propos de Paul Atanga Nji
« Un candidat qui a participé à l’élection présidentielle, il a déposé ses recours au conseil constitutionnel, il les a défendus, il a assisté à la proclamation des résultats et quatre mois après il vient réclamer encore le recomptage des votes. C’est un prétexte fallacieux, il a un agenda caché. Il est payé avec ses partisans pour planifier l’insurrection.
Le ministre de l’administration territoriale est l’autorité qui accorde l’agrément au parti politique. Et ces agréments sont accordés sur la base des lois et règlements de la République. Autrement dit, le Minat et les partis politiques sont liés par un contrat qui doit être respecté.
Si le responsable d’un parti politique décide de défier systématiquement l’autorité de l’État en organisant des manifestations illégales, parfois dangereuses et susceptibles de perturber l’ordre public, le ministre de l’administration territoriale est en droit de prendre certaines mesures conservatoires comme par exemple, l’interdiction provisoire de ce parti politique. Et si les indices concordants de perturbation de l’ordre publique sont établis contre ce promoteur, son parti politique peut définitivement être interdit sur l’étendue du territoire national.
Alors les actes de perturbation perpétrés par les militants du MRC à Douala, Yaoundé, Bafoussam et à Paris sont les faits d’une extrême gravité. Je dirais même que le MRC a franchi la ligne rouge et a débordé le seuil de la tolérance » a déclaré le ministre. Annonce-t-il la couleur d’une interdiction imminente du MRC ? L’avenir nous édifiera.
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