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Paul Biya : « Ce ne sont ni les réseaux sociaux, ni tel ou tel organe de presse qui peuvent changer les résultats d’une élection »

Mvomeka Biya

S’adressant à ses compatriotes ce 31 décembre 2019, Paul Biya leur a prescrit le respect des principes basiques de la démocratie.

Mvomeka Biya
Paul Biya (c) Droits réservés

L’on se rappelle encore comme hier, les manifestations postélectorales du scrutin du 7 octobre 2018 qui ont valu l’incarcération à plusieurs leaders politiques pour des faits graves que leur reprochait la Justice.

A la Une des revendications s’inscrivaient les contestations des résultats proclamés par le président du Conseil constitutionnel Clément Atangana, faisant vainqueur Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC).

Or, « Ce ne sont ni les réseaux sociaux, ni tel ou tel organe de presse qui peuvent changer les résultats d’une élection, encore moins les manifestations illégales, les violences et les attaques personnelles ou haineuses », affirme Paul Biya.

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Pour le locataire du Palais de l’Unité : « Lorsque les conditions ont été réunies et que nous avons, ensemble, jeté les bases de la démocratie dans notre pays, je n’ignorais pas que le chemin serait semé d’obstacles. Ce fut effectivement le cas, mais nous avons réalisé des progrès remarquables », se réjouit-il.

S’il est vrai qu’il n’y pas d’homme cultivé, il n’y a que les hommes qui se cultivent, le chef de l’Etat rappelle les règles basiques de la démocratie au moment où celles-ci semblent briller par leur absence, à observer les agissements de certains citoyens.

 « Est-il nécessaire de rappeler qu’une démocratie a pour seul arbitre le peuple souverain ? Lorsque celui-ci s’est prononcé à travers des élections libres et transparentes, et que les résultats sont proclamés après l’examen d’éventuels recours, ces résultats doivent être respectés et acceptés par tous. Si l’on veut participer à la vie démocratique de son pays, il faut en respecter les règles et militer dans les partis politiques dont l’activité s’exerce dans le cadre du respect de la loi. Il sera loisible de le vérifier lors des prochaines élections municipales et législatives du 09 février 2020 », a exposé l’homme du 6 novembre 1982.

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