Une frange de la jeunesse camerounaise fait un mauvais usage des réseaux sociaux. Le constat réalisé par le président de la République, Paul Biya, transparaît d’ailleurs dans son message délivré le 10 février à l’occasion de la 55e édition de la fête de la a jeunesse.
A écouter l’homme du 6 novembre 1982, les jeunes qui plongent dans ces dérives doivent se ressaisir et contribuer à la consolidation de l’unité nationale. Rien n’est perdu. L’appel présidentiel est ainsi lancé en direction de toutes les cibles, notamment celles basées hors des frontières nationales. « S’agissant de l’unité nationale, certains d’entre vous ont fait le choix malheureux de faire alliance avec les démons de la haine et de la division. Mus par un fanatisme barbare, souvent conçu et alimenté depuis des pays étrangers ou par un usage pervers des réseaux sociaux, ils tentent de saborder les bases de la nation », décrie Paul Biya.
La paix et l’unité nationale semblent ainsi mises à rude épreuve. « Ceux-là, poursuit-il, sont des antimodèles. Je vous exhorte à vous en éloigner. Ils ne contribuent pas à la construction d’un Cameroun prospère et uni dans sa diversité, un Cameroun exemplaire que nous souhaitons de tous nos vœux ». Parlant de menaces à la paix, le président de la République n’oublie pas de faire allusion aux « bandes armées qui sèment la terreur à la frontière ouest de l’Extrême-Nord, à certains endroits du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Notre frontière-est, est également sujette à des faits d’insécurité ». Paul Biya saisit l’opportunité pour louer la collaboration de « la jeunesse camerounaise, vaillante et patriote [qui] assure heureusement avec efficacité, son rôle de fer de lance dans la défense de la patrie sur ces différents fronts. De même, dans le cadre du diptyque armée-nation, les jeunes sont les plus actifs au sein des comités de vigilance qui apportent un appui précieux aux forces de sécurité et défense ».
Tout comme il apprécie la fidélité des hommes en tenue. « Avec détermination, professionnalisme et sens élevé du sacrifice, nos jeunes soldats s’activent de manière décisive à ramener la paix dans notre pays ». Bref, Paul Biya n’hésite pas à croire que c’est de cette jeunesse dont a besoin le Cameroun. Surtout lorsqu’il soutient que la jeunesse qui s’implique et s’engage, fait la fierté de notre pays.