Lebledparle.com, CWT
Enlevé par des inconnus dans la nuit du 16 au 17 janvier, Martinez Zogo a été retrouvé mort le 22 janvier à Ebogo 3, près de Yaoundé. Son corps était mutilé et en décomposition. Cet assassinat odieux a suscité beaucoup d’indignation au Cameroun et à l’international. Dans toutes les réactions figurait la demande de la justice et que les coupables soient punis.
collaboration dans l’enquête
Cinq jours après la découverte macabre du chef de chaine de la radio Amplitude FM, Paul Biya réagit à travers le Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, qui a adressé au Secrétaire d’État à la Défense chargée de la gendarmerie, Galas Etoga, une correspondance contenant l’instruction du chef de l’État, d’ouvrir une enquête, en collaboration avec le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), sur les circonstances du décès de ce journaliste et d’en établir les responsabilités.
Jusqu’ici les premiers indices de l’enquête ne sont pas connus. Des camerounais sont divisés. « Cette enquête sur la mort de Martinez Zogo ne piétine pas. Elle va tranquillement comme il se doit. On aura l’exécuteur et les mandataires », pense Charles Élie Zang dans Équinoxe Soir du lundi 30 janvier 2023. Aristide Mono est par contre sceptique sur l’issue de l’enquête. « Si on vous présente les commanditaires de l’assassinat de Martinez Zogo je viendrai faire mon mea culpa à genoux », déclare l’analyste politique dans le même programme.
