Le président du Syndicat national des Journaliste du Cameroun est à compter du 19 février 2021, nommé membre de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun.
L’information est contenue dans un décret du chef de l’Etat signé le vendredi 19 février 2021. Il n’est pas seul dans la liste, est accompagné de 12 autres personnalités dont voici les noms.
La Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL), mutée en Commission des droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) en juin 2019 est un organe créé par une loi du 22 juillet 2004, modifiée par celle du 13 avril 2010.
Au total, près de 70 articles contre 32 viennent remplacer ceux qui constituaient l’ossature de l’ancienne structure. Plus qu’un simple changement de dénomination, les pouvoirs publics entendent doter cette institution d’attributions plus vastes. Ceci vise à arrimer cette institution aux Principes de Paris de 1992 concernant le statut et le fonctionnement des institutions nationales de protection et de promotion des droits de l’homme.
Trois principaux organes assistent désormais la Commission dans l’accomplissement de ses missions. Il s’agit de la présidence, de l’assemblée générale des commissaires et du secrétariat permanent.
Cette dernière structure, jusque-là dirigée par un secrétaire général devrait désormais être coiffée par un secrétaire permanent nommé par décret du président de la République. Quant à l’assemblée générale des commissaires, nouvellement créée, et comme son nom l’indique, elle est placée sous l’autorité du président de la Commission et est l’organe d’orientation et de délibération de celle-ci.
Elle se réunit deux fois par an en mai et décembre. C’est à elle qu’il revient notamment d’élaborer le règlement intérieur de la Commission, valider les différentes études menées, adopter le projet de budget annuel et formuler à la demande du gouvernement, des avis sur des projets de lois et sur la législation en vigueur en matière des droits de l’homme…
Dans son fonctionnement interne, et contrairement à l’ancienne structure, la CDHC devrait disposer de trois sous-commissions permanentes de travail au lieu de quatre. Par ailleurs elle a le droit d’accès aux structures dites de privation des libertés.