Il est reproché à Paul Biya Awano, ingénieur des travaux du cadastre assermenté, des faits de corruption et d’incompétence. Le dossier est sur la table du Rev Dieudonné Massi Gams.
La succession Feu Barthelemy Ayissi Sama représentée par Ange Sama Aimé Douala accuse Paul Biya Awano, ingénieur des travaux du cadastre assermenté, géomètre expert et chef de service régional du cadastre pour le centre d’avoir d’opéré une expertise bancale, truffée de curiosités et des mentions suspectes dans le cadre d’un litige foncier qui oppose la succession Barthelemy Ayissi Sama à Djoumbi Mokiadje Vincent qui ne serait qu’un homme lige qui aurait cédé la parcelle de terrain Querellée à Timo Leopold promoteur des supers marchés Santa Lucia.
Selon Ange Sama, ancien Président de la féderation camerounaise d’athletisme et sur la base des élements à sa possession, sieur Biya Awona Paul aurait mené « une expertise partiale, orientée qui mérite une contre-expertise ».
Ange Sama estime que l’expert dans ses travaux n’a pas pris en compte les titres fonciers du voisinage, de nombreuses anomalies contenues tant dans le titre foncier n°-1600. Pour Sieur Sama la primauté de l’occupation de la terre n’a nullement été considérée par Biya Paul et se demande comment un titre foncier peut jaillir en même temps d’une immatriculation directe et d’une immatriculation par achat.
Sama Ange croit que l’expert cadastral a occulté certains détails tel le bornage. Le fait que des responsables cadastraux eu Mfoundi ne soient pas descendus sur le terrain est une autre mascarade.
Dans le document surement en étude à la commission nationale anti-corruption, Ange Sama avoue « qu’obnubiler certainement par l’appât du gain, il est évident que notre expert a volontairement balayé du revers de la main l’aspect de la procédure administrative pour l’obtention d’un titre foncier, dans le cas contraire il ne devrait pas voir d’inconvénient à une confrontation avec notre expert ».
La parcelle en débat est de 104 m². Pendant que l’expertise alimente les conversations, le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 1er adopte une posture ambigüe. Il a arrêté les travaux avant de faire volte-face. La famille Sama croit que le chef de terre aurait été arrosé tout comme l’expert. D’où la saisine de la Conac. Sur le terrain les travaux de construction d’une bâtisse se poursuivent de jour comme de nuit en présence de gros bras pendant que la famille Sama ne sait où mettre la tête.