Le maire de la commune d’arrondissement de Njombé-Penja, Paul Eric Kingué soutient que son ancien allié politique, Maurice Kamto l’a non seulement « poignardé » mais aussi a « menti au peuple camerounais » sur ses engagements politiques. Il réagissait en direct sur le plateau d’Abk Matin sur ABK Radio le 1er décembre 2020.
Après un long moment de silence sur sa rupture avec le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Paul Éric Kingué est revenu à la charge. S’il affirme dans un premier temps que les partisans du président national du MRC sont des analphabètes politiques, il dénonce par la suite « la trahison » dont il a été victime au côtés ce dernier.
« Internet c’est un ramassis de tout, ils sont très nombreux au MRC qui ne connaissent rien à la politique. Kamto et moi nous nous sommes divisés pour des questions d’idéologies, nous étions simplement des alliés. C’est Kamto qui m’a trahi parce qu’on avait une entente qu’il n’a pas tenu. Un Monsieur comme ça je dois le prendre comment ? » s’interroge-t-il.
Au sujet de son alliance avec Maurice Kamto lors de la présidentielle de 2018, Paul Éric Kingué se veut rassurant : « Avant d’être allier à Maurice Kamto je ne le connaissais pas. Vous me voyez entrain de demander à Maurice kamto d’intercéder afin que l’on me déverse la somme de 6 millions. Boris Bertold est un menteur, c’est le poison de la politique au Cameroun. Je n’ai pas besoin de la visibilité de Maurice kamto pour me faire payer par l’État. Donc il faut que les gens arrêtent de dire du n’importe quoi ».
Cependant, l’homme politique ne compte pas faire la paix avec son compatriote, dit-il, c’est « un bandit » : « En politique la vengeance est un plat qui se mange froid. Ce monsieur m’a poignardé et je vais le poursuivre partout même dans ses rêves. Je n’ai plus besoin de Maurice Kamto. Je vais seulement le poursuivre partout où son parti sera, jusqu’à la dernière heure de ma vie. Il a menti au peuple camerounais. L’argent cotisé par les Camerounais est dans un chantier posé entre nouvelle route bastos et Tradex aéroport. Ce chantier est au nom de qui ? Ce sont des bandits ! J’ai été en prison avec lui c’est là-bas que j’ai su que c’était un bandit », a-t-il déclaré.