in

Paul Mahel : « le Conseil Constitutionnel a prononcé son verdict…Nous en prenons acte»

Paul Mahel

Le Porte-parole d’Akere Muna dans le cadre de la présidentielle 2018 fait le bilan de son activité et entérine le résultat donné par le conseil constitutionnel. Bien plus, il fait l’éloge de son patron et invite la classe politique camerounaise à saisir les enjeux qui se présentent à l’horizon.


Paul Mahel
Paul Mahel – DR

L’idée qui me trottait dans la tête était de faire de 2018 une année sabbatique. Je venais de passer 6 années à voyager à l’intérieur du pays, à travers le continent et même au-delà. Puis je suis tombé sur Akere Muna. Dès notre premier échange, il m’est apparu comme un grand homme, un grand patriote avec une vision pour son pays.

Son discours m’a séduit car pour la première fois ces 20 dernières années, je discutais avec un candidat à la présidentielle qui ne se considérait pas comme le Messie et qui pensait que le peuple est au centre de tout.

Akere Muna m’a confié des responsabilités importantes au sein de son staff, des responsabilités qui vont bien au-delà de ma fonction officielle de porte-parole. J’ai eu l’opportunité pendant cette Campagne de travailler avec des jeunes camerounais, qui pour la plupart ont abandonné des positions confortables et dont l’expertise pointue n’avait d’égale que la passion et la ferveur patriotique qui les animaient.

Pour approfondir :   [Tribune] Gouverner par la peur

Akere Muna pour nous n’était pas le patron, c’était le prof, dont l’approche pédagogique s’inspire de la « Maïeutique Socratique ». Cette Campagne a été une aventure exaltante et riche d’enseignements.

Je me sens privilégié d’y avoir participé activement. J’ai sillonné notre pays, rencontré des compatriotes des tous les bords et de toutes les strates. J’ai essuyé autant de quolibets que j’ai reçu des félicitations. J’ai touché du doigt les réalités de notre pays et j’ai pu mesurer assez clairement les enjeux et les défis auxquels nous devons faire face en tant que nation. Au risque de décevoir certains, le temps d’une campagne électorale, je me suis senti plus utile à mon pays que je ne l’ai été en presque 20 ans de journalisme.

Nous avons mené une belle campagne. Nous la voulions propre, sans boules puantes, guidée uniquement par le désir de servir les camerounais. Toutes les décisions que nous avons prises n’ont été motivées que par la volonté de notre leader de placer la volonté du peuple au centre de ses préoccupations. Nous sommes fiers de ce que nous avons fait et nous soumettons volontiers au tribunal de l’histoire. C’est avec fierté que je raconterai tout ça à mes petits-enfants car tout ceci aura impliqué des sacrifices pour nous tous et pour nos familles.

Pour approfondir :   [Chronique] : La CPI, « un nouveau moyen de fragilisation de l’État post colonial » ?

Aujourd’hui le Conseil Constitutionnel a prononcé son verdict. Nous en prenons acte mais les enjeux. Et les défis qui attendent notre nation sont intacts. Nous devons y faire face, tous ensembles. Pour cela, il est impératif que nous soyons capables de nous regarder et de nous parler au-delà de toute forme clivage. Nous devons également pouvoir nous projeter au-delà de notre espérance de vie. En sommes-nous capables ? Seule l’histoire nous dira.

To be continued…


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Paul Biya president

Cameroun : Avec sa réélection, Paul Biya est le huitième Chef d’Etat le plus ancien au monde

yves tchakounte matango club 2

POINT DE VUE :  » voici pourquoi Biya n’a pas gagné par les urnes mais par la fraude «