Dans une publication sur Facebook le mercredi 14 octobre 2020, le Prêtre catholique Jésuite s’est exprimé sur son arrêtions par la police au sujet de la marche pour la paix qu’il a entamé entre Douala et Yaoundé.
L’universitaire a entamé le 12 octobre 2020 une marche entre la capitale économique et la capitale politique pour demander le retour de la paix au Cameroun. « Premier objectif atteint. DEMAIN, CAP SUR Edéa ! N’oubliez pas de contribuer pour les enfants du noso! », écrivait-il le 12 octobre.
Nous apprenions de nos confrère Jean François Shanon et Jean Bruno Tagne avant que l’information ne s’enlise sur la toile que le Père Lado Ludovic, qui marchait à pieds depuis lundi pour Yaoundé pour la paix la justice et la démocratie, vient être interpellé quelque part entre Douala et Edéa. Il est accompagné de Jacob Fossi. Cette arrestation a été condamné par plusieurs camerounais à l’instar de Polycarpe Essomba, David Eboutou, Franck Essi, Célestin Monga etc.
Quelques heures après, il a été libéré. « Folle journée avec les flics mais je suis libre et en forme. Les détails après… », a-t-il annoncé sur Facebook le mardi 13 octobre. En soirée du même jour, il a dit qu’il devait reprendre la marche le mercredi. « Je continue demain », écrit-il laconiquement sur Facebook.
Le mercredi, il fait une publication pour dire que la police a violé ses droits. « La police d’Edea a violé mes droits civiques… », écrit-il.
Dans une publication sur Facebook, A. Moundé Njimbam, Journaliste / Consultant-chercheur en géopolitique, relations internationales et histoire globale et Spécialiste des politiques et du droit de l’espace a apporté son soutien à Ludovic Lado.