Invité du journal de 13 heures sur le Poste national de la CRTV ce mercredi 30 janvier 2019, Peter Essoka, président du Conseil national de la communication a condamné avec véhémence la promotion du tribalisme de plus en plus perceptible au Cameroun.
Dans un entretien mené par Michel Abanda au cours du journal, Peter Essoka s’est indigné contre les messages de haine et de discrimination florissant dans les médias. Non sans exprimer sa crainte pour l’avenir du Cameroun, le président du Conseil national de la communication (CNC) a exhorté les hommes de médias à faire preuve de professionnalisme : « J’ai peur, car certains journalistes ont décidé de faire n’importe quoi de notre profession. Il y a la crise, il y a même des manifestations qu’on a suivies pendant le week-end et il y a beaucoup d’autres choses », a-t-il regretté.
En outre, Peter Essoka a pointé un doigt accusateur sur certains journalistes qui selon lui, se muent en fauteurs de troubles, alors qu’ils devraient plutôt aider à la préservation de la paix : « le Conseil national de la communication veille sur la préservation de la paix et en ce moment c’est très nécessaire. Les journalistes doivent aider le pays, aider même le gouvernement. Vous pouvez être privé ou public, mais c’est notre nation. Nous avons besoin de paix. Mais quand les gens parlent de Bamiléké, de Beti et autres c’est très grave ! Il faut que les gens arrêtent. Parce que ce n’est pas bon. L’heure est très grave ! » Pour finir, Peter Essoka s’est dit convaincu de ce que les journalistes maitrisent les règles de leur métier, mais s’entête à franchir les balises.