Après avoir participé à une visite guidée des infrastructures de la Can 2021 en compagnie des autorités camerounaises et des anciennes gloires du football africain, le journaliste de Canal + a avoué que le Stade d’Olembé est encore loin d’être achevé.
« Le stade d’Olembé est encore en chantier… Il y a encore pas mal de travail à faire », a lâché le journaliste français Philippe Doucet dans Talents d’Afrique. Une déclaration qui vient prendre à contre-pied la campagne de valorisation des infrastructures prévues pour cette compétition qui a été tenue quelques jours plus tôt.
En effet, Philippe Doucet a été nommé par le gouvernement camerounais dans la délégation conduite par le ministre d’État secrétaire général à la présidence de la république Ferdinand Ngoh Ngoh pour faire la promotion des infrastructures de la CAN 2021 au Cameroun. Mais, après sa descente sur le terrain, le journaliste français à qui on attribuait les déclarations de satisfaction par rapport aux réalisations, n’a pas caché ses inquiétudes sur le stade Paul Biya qui devrait abriter la cérémonie d’ouverture et la finale.
Voilà qui devrait faire sourire Jean-Lambert Nang. Le journaliste camerounais avait contesté la légitimité de Monsieur Doucet à faire le marketing de la Can camerounaise comme l’écrivait précédemment Lebledparle Sport.
« Les autorités de mon pays ont fait venir le descendant de l’ancien colon pour lui faire visiter les infrastructures devant servir à la Can. Comme si seule la voix d’un Français pouvait attester des efforts colossaux consentis par le Cameroun pour accueillir la planète du foot en janvier prochain. M. Doucet parade ainsi de stade en stade, emmené par avion ou dans des limousins derniers cris et s’offrant des repas de la plus fine des gastronomies. Il porte la voix de la France et cette voix-là compte sous les tropiques. Lorsqu’il aura dit que tout est bien, alors et seulement à partir de ce moment, le monde entier croira en la capacité du Cameroun à organiser une Can en ses terres. M. Doucet est donc la garantie sine qua non», déplorait-il.