M.V.Z Lebledparle.com,
Même si la décision prise par le Pr Maurice Kamto de ne pas participer aux législatives et municipales 2020, fait l’unanimité au sein du Mrc, il reste tout de même que certains militants sont dans le regret de plus pouvoir challenger leurs adversaires politiques qu’ils avaient déjà dans leurs agendas.
Ce n’est plus un secret de polichinelle, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(Mrc) brillera par son absence aux législatives et municipales du 9 février 2020 en raison des arguments avancés par le Pr Maurice Kamto dans son communiqué ce 25 novembre 2019.
Seulement, même si la décision est saluée par les membres, les regrets, ceux de ne plus pouvoir défier les adversaires les plus redoutables en l’occurrence, ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(Rdpc), se font ressentir.
« Il y a des gens qui seront très contents de ne pas m’avoir en face comme Hervé Emmanuel Nkom à Wouri Est, je l’aurais très bien battu, parce que j’aurais tenu un discours conciliateur. Mais dommage ! Je ne regrette rien, je ne suis pas un opportuniste, encore moins un opportuniste politique », a indiqué le Dr Pierre Alaka Alaka, candidat Mrc à Wouri Est sur ABK Radio ce 26 novembre 2019.
Pour le fiscaliste, le MRC n’est pas un parti unipersonnel car en dehors de son président, bien de militants le composent.
« Le Mrc ne se limite pas au Pr Maurice Kamto. Il y a des militants dans ce parti politique. Donc on ne peut parler de la mort de ce parti juste parce qu’il ne participera pas aux élections locales », a expliqué le Dr Alaka Alaka.
Au passage, Alaka Alaka mentionne qu’il n’est pas militant du Mrc mais avoue avoir été accosté par plusieurs partis politiques dans le cadre des législatives et municipales 2020 avant de jeter son dévolu sur le parti de Maurice Kamto.
Maintenant que la décision du boycott est prise, : « Pour moi s’arrête là. Je n’ai aucun regret », confie-t-il à nos confrères.
Le fiscaliste ne va sans se rappeler le parti au pouvoir pour lequel il a milité : « J’ai bien claqué la porte du Rdpc où j’ai été conseiller municipal et si j’étais resté, j’aurais atteint un certain niveau. Mais je suis parti parce qu’à un moment donné, les idéologies ne me convenaient plus », a reconnu Alaka Alaka.
