Après l’échec d’un arrangement à l’amiable, Pierre Kouemo, président de l’Ums de Loum un club du championnat national Ligue 1 de football et le joueur Pierre Womé Nlend seront finalement départagés par le tribunal de la Fédération camerounaise de football.
Le joueur sollicite l’intervention de la Fécafoot pour entrer en possession de sa libération par le patron de l’Ums car «il n’a pas respecté certaines clauses de notre contrat de travail» précise l’ex cadre des Lions indomptables. Convoqué Jeudi pour la première audience de cette affaire qui fait couler beaucoup d’encres et de salive, Pierre Kouema a brillé par son absence. Seul Pierre Womé Nlend était présent. Rendez-vous a été pris ce vendredi 28 février 2014 pour la seconde audience. Pierre Kouemo a fait savoir qu’il va se faire représenter par François Ngankam, président délégué de l’Ums de Loum.
Recruté en janvier 2014 avec un contrat de deux ans pour jouer sous les couleurs de l’Ums, club nouvellement admis en Ligue 1, le transfuge de Canon sportif de Yaoundé a passé moins de trois moins à Loum, département du Moungo dans la région du Littoral. Le 18 février dernier, il a décidé de plier bagages pour retourner s’installer chez lui à Yaoundé, mécontent «du mauvais traitement dont j’ai été victime à Loum».
Au sein de l’Ums, les dirigeants déclarent qu’ils sont prêts à servir au joueur sa libération mais à condition qu’il rembourse l’argent qu’il a reçu au moment de signer son contrat: «Womé veut sa libération mais, il refuse maintenant de rembourser les dix millions de FCFA qu’il a encaissé. Il estime que le non respect des termes du contrat n’est pas de sa faute. On ne va pas le libérer tant qu’il ne rembourse pas. On ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre», indique François Ngankam.
Pour le président Pierre Kouemo, il ne suffit plus de rembourser seulement la somme reçue pour la signature du contrat. Il exige désormais au joueur, le versement de la rondelette somme de 200 millions de FCFA, représentant les dommages et intérêts en réparation du préjudice subit pas son club.
Affaire à suivre.