Le journaliste Pierre Nka reproche à son confrère Marc Chouamo de Canal 2, d’avoir en un seul lieu, en même temps, et sur plusieurs supports, déversé sa colère sur les autorités sportives camerounaises après que la Fecafoot a annoncé que la presse était interdite de couvrir la rencontre Cameroun vs Malawi qui se joue ce 3 septembre 2021 au complexe sportif d’Olembé à Yaoundé.
En effet, dans un communiqué de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) publié le 2 septembre, l’on apprend que qu’en raison du protocole sanitaire en vigueur à la CAF et à la Fifa, la rencontre Cameroun vs Malawi, programmé au Stade Olembé se jouera à huis clos, à l’absence des médias.
« La Fecafoot informe les professionnels de média qu’en application des protocoles Covid-19 en vigueur pour les matchs de la CAF et de la FIFA, la Confédération Africaine de Football a décidé de ne pas autoriser la présence des médias pour le match Cameroun vs Malawi du 03 sept 2021. En conséquence, aucun média n’est accrédité pour cette rencontre », a formulé la cellule de Communication de la Fédération camerounaise de football.
Face à cette annonce, les hommes de médias ont décidé de boycotter la conférence de presse d’avant match des Lions indomptables. Dans une vidéo de Marc Chouamo, président de l’Association des journalistes sportifs du Littoral, ce dernier dit sa colère contre la Fecafoot. De meme, dans son récit diffusé sur le JT de canal 2, le journaliste aligne une série d’interrogations.
Pour Pierre Nka, « En journalisme, il ne peut pas le faire le même jour en l’espace de quelques heures ».
Pierre Nka milite pour le professionnalisme…
Réagissant à l’attitude de son confrère, l’enseignant de journalisme écrit : « Marc Chouamo, le sport c’est l’émotion. Oui. Mais, on n fait pas du journalisme avec la colère », fait-il remarquer, avant d’expliquer plus bas : « En journalisme, je vais à un évènement, j’observe, je garde Mon sang froid. Je ne laisse rien exprimer mon état d’esprit et je fais mon papier. La micro vidéo du président des journalistes sportifs tue la subjectivité désintéressée attendue du journaliste ».