Toute action menée par Samuel Eto’o à la Fédération camerounaise de football est scrutée de près par les observateurs du football camerounais. Et ce n’est pas le recrutement de Fourteen en tant que nouvel équipementier des Lions Indomptables qui allait leur échapper. Dès l’annonce de la collaboration entre cette entreprise suisse et la Fecafoot, plusieurs Camerounais sont restés sceptiques. Pierre Toukoulou fait partie de ceux qui estiment que Fourteen a des limites. Pour lui, il ne s’agit même pas d’un équipementier. « Je ne parle pas d’un habilleur, je parle d’un équipementier. Fourteen n’est pas un équipementier, c’est un habilleur », a avancé l’expert du marketing sportif sur le plateau de Vision4.
Il justifie sa position : « L’équipementier n’a pas de stock qui finit comme ça. On ne va pas refaire la roue, on n’est pas allé à l’école faire 7 ans sur les bancs pour qu’on vienne nous dire ça. On est allé dans des pays, on a visité des usines ; à un moment donné, j’ai été représentant de Kelme en Afrique. Je sais ce qu’on appelle équipementier ». Pire, l’invité à l’émission Africa Vision Sport déclare : « Vous ne pouvez pas me dire qu’un équipementier n’a pas d’usine ».
Fouteen un choix par dépit ?
Au lendemain de l’annonce de Fourteen au Cameroun les révélations ont été faits tant sur la notoriété de l’entreprise que sur la qualité de ses produits. Si les proches de Samuel Eto’o tels que Signé Naha et Jean Crépin Nyamsi ont fait des éloges de la structure suisse, d’autres camerounais voyaient en cela une autre arnaque. Ils ont dit que le choix de Fourteen était le dernier ressort car lors de l’annonce de la candidature, peu d’équipementiers connus dans le monde avaient postulé. Fourteen était le choix recours pour la Fédération camerounaise de football.