Il y a deux semaines, le président du Conseil constitutionnel Clément Atangana a participé à Mbalmayo, à une réunion à l’issue de laquelle, les participants ont appelé Paul Biya, le chef de l’État sortant, à se représenter pour un nouveau mandat. Face à des agissements qu’il qualifie de ‘graves violations des lois de la République’, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a porté plainte contre le président du Conseil constitutionnel, l’accusant d’une certaine partialité affichée à la faveur d’un bord politique.
En réaction, le politologue Mathias Eric Owona Nguini inscrit cette action dans l’agenda politique que le président national du Mrc, candidat déclaré à la présidentielle de 2025, cherche à dérouler.
« Le Mrc a son propre agenda politique et dans cet agenda, il y a une logique politique qui consiste à faire pression sur les institutions qui vont jouer un rôle important dans le processus électoral. Vous voyez les récriminations fondées ou non fondées contre Elections Cameroon, maintenant, ce sont les membres du Conseil constitutionnel qu’on attaque parce que vous savez dans quelle position inconfortable le leader du Mrc a mis son parti », a indiqué Mathias Eric Owona Nguini dans l’émission « Libre Expression » sur Info Tv.
Candidature de Maurice Kamto pour 2025
Selon lui, la plainte du MRC participe d’une action pour mettre la pression sur le Conseil constitutionnel au sujet de la candidature de Maurice Kamto en 2025
« Il faut donc qu’il trouve les éléments de justifications quand demain il doit faire face à des décisions difficiles du Conseil constitutionnel. Donc il est en train de faire pression en passant, mais je pense que ça aura l’effet contraire, en faisant cette pression-là, il assouplira leur position », a analysé Mathias Eric Owona Nguini.
Dans un document faisant office de Droit de Réponse, le président du Conseil constitutionnel justifie sa présence à cette réunion privée.
« Je suis un patriarche, Porte-parole des populations de Ngomedzap »
« Pour la bonne gouverne, je suis ressortissant du village Ekoumeyeck, dans l’arrondissement de Ngomedzap, Département du Nyong et so’o, Région du centre. Pour ceux qui l’ignorent encore, je suis un patriarche, Porte-parole des populations de Ngomedzap, Elite du Nyong et So’o, membre actif du Conseil des sages et ancien Président de l’Association pour le Développement économique social et culturel du Nyong et So’o (ADENSO).
Autant comprendre que je ne suis pas issu d’une substance inerte. A ce titre, j’ai des impératifs d’ordre familial et en tant que tel, je me dois, comme toute personne d’assister et contribuer, lorsque les circonstances le permettent, aux travaux axés sur le développement économique, social et culturel de notre Département entre autres. », peut-on lire dans ce document.
« Agenda caché » alors qu’il y a des faits constants? C’est toujours par des pareilles analyses empreintes de démagogie de la part de ce brillant professeur dont la voix porte et est écoutée au Cameroun par le régime que les revendications initiales des avocats et enseignants anglophones ont fait place à une crise anglophone jusqu’à la guerre des anglophones séparatistes
Agenda caché nous en saurons plus tard qui a vraiment l’agenda caché
Il faut lire entre les lignes
C’est cela même le minable intellectuel du tiers-monde: il sait qu’Election Cameroon a fauté et gravement. Il sait aussi que Le Président de la cc s’est mis tout seul dans l’embarras en rentrant dans cette publicité ethnique gratuite pour un homme qui ne sait même plus très exactement qui il est. Mais il ignore toutes choses à dénoncer pour s’en prendre à celui qui les dénonce à double titres de justice et d’éducation politique de la société camerounaise toute entière. Le prof Owona est tellement malicieux qu’il essaie de porter le problème ailleurs en rappelant que M. Kamto a créé des conditions difficiles pour son propre parti. Faut il rappeler qu’il n’est pas au MRC ou encore que ce parti n’a aucune inquiétude soit disant orchestrée par son président. CESSONS D’ETRE HAINEUX ET TRIBALES, DEVENONS CAMEROUNAIS POUR QUE CE PAYS AVANCE