Près d’une trentenaire d’administrations est concernée par ces dépenses d’achats d’automobiles qui seront échelonnées sur toute l’année en cours.
Le gouvernement camerounais va dépenser la somme de 5 343 285 000 FCFA pour l’achat des voitures durant l’année 2021 en dépit du contexte économique précaire. L’information est relayée par le journal Le Messager dans sa parution du vendredi 19 février 2021.
D’après les précisions du quotidien de feu Pius Njawe, 28 administrations sont concernées par lesdites dépenses. Le ministère de l’Administration territoriale arrive en tête avec des dépenses estimées à 850 millions de FCFA. Viennent ensuite les Services du Premier ministre (460 millions de FCFA), le ministère de la Santé (416 millions de FCFA), la présidence de la République (près de 400 millions de FCFA), le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (269 millions de FCFA), la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme (250 millions de FCFA), le ministère des Relations Extérieures (246,4 millions de FCFA), le ministère de l’Economie (211 millions de FCFA), le ministère du Commerce (210 millions de FCFA), le ministère de la Promotion de la Femme (193,5 millions de FCFA), le ministère des Transports (178 millions de FCFA), le ministère de la Recherche scientifique (177 millions de FCFA), la Cour suprême (153 millions de FCFA).
Le ministère du Travail (125 millions de FCFA), le ministère des Domaines (120 millions de FCFA), le ministère des Mines (110 millions de FCFA), le ministère des Marchés Publics (114 millions de FCFA), le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (108 millions de FCFA), le ministère de la Décentralisation et du Développement Local (102 millions de FCFA), le ministère de l’Agriculture (100 millions de FCFA), le ministère de l’Eau et de l’Energie (100 millions de FCFA), le Conseil Constitutionnel (90 millions de FCFA), le ministère de la Fonction Publique (80 millions de FCFA), le ministère du Tourisme et des Loisirs (60 millions de FCFA), le ministère de l’Environnement (60 millions de FCFA), la Comité Nationale de Désarmement (60 millions de FCFA), le ministère des Affaires Sociales (50 millions de FCFA). Une orientation budgétaire qui suscite d’ores et déjà des critiques au sein de l’opinion publique.