les blessés admis au sein de cette formation sanitaire, suite à l’effondrement d’un immeuble au quartier Ndogbong, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2023, ont respectivement été autorisés à regagner leurs familles », indique une note émanant du directeur général.
Le document « rappelle que la prise en charge des 11 victimes accueillies par l’Hôpital Laquintinie de Douala dépendait de la gravité de leur état, qui nécessitait pour certains, des soins approfondis et prolongés. Le dernier cas présentant de graves lésions a finalement bénéficié d’une autorisation de sortie, ce 31 juillet 2023, après une intervention chirurgicale. »
Le patron de l’hôpital Laquintinie exprime par ailleurs des remerciements à l’endroit des « populations de Douala et ses environs pour la confiance placée en notre formation sanitaire ». Par ailleurs, le « Directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala et tout son personnel adressent leur gratitude à S.E Paul Biya, Président de la République, Chef de l’État, pour les mesures en faveur d’une prise en charge urgente et gratuite des victimes de cette malheureuse catastrophe », termine le communiqué.
Effondrements d’immeubles : un phénomène devenu courant
L’effondrement des bâtiments est devenu monnaie courant au Cameroun. Le plus spectaculaire de la liste, est celui qui a eu lieu le 24 juillet à Deido, causant la mort d’au moins 33 personnes selon le bilan officiel. Le drame a rappelé la nécessité de contrôler sur le plan géotechnique, la construction des bâtiments au Cameroun. La ministre de l’Habitat et du Développement urbain a d’ailleurs annoncé plusieurs mesures coercitives pour tordre le coup à ce phénomène.