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Je souhaite que sur cette photo, chacun reconnaisse en dehors de Francis Ngannou, d’autres personnalités du monde du sport et autres qui suivent à la Havard Business School, ce programme de formation en Management. Tous ou presque ont touché les cimes de leurs carrières et d’autres sont même encore en activité comme un international espagnol sur cette photo. L’université leur a ouvert les portes, sans leur demander s’ils ont obtenu le baccalauréat, les Master 8 et autres. Simplement, parce que leurs seules expériences dans leurs domaines, équivalent à un Bacc + 18. Les américains et les grandes universités l’ont compris.
En Afrique, on est encore sur la diplomite, condition préalable pour un accès à des enseignements ou à dispenser des enseignements. Conséquence, les diplômés avec des master 48, arrivent dans le monde professionnel, bourrés par des enseignants qui eux-mêmes, ne savent de ce qu’ils enseignent, que la théorie ingurgitée tout au long de leur cycle ou des morceaux de cours ramassés ici et là. Qu’est-ce qui nous empêche ici de faire la même chose? De considérer qu’un sportif de haut niveau de par les aptitudes a d’office une compétence qui lui permet d’accéder à d’autres niveaux sans préalable de cursus académique ? Qu’est-ce qui empêche que Petit Pays enseigne à la Faculté des arts ou y accéder pour rendre diplomante l’expérience accumulée dans sa carrière ? Pourquoi les sportifs de haut niveau, sans cursus académique connu n’accèderaient t-ils pas à l’Injs sans leur exiger un diplôme secondaire ?
Quel journalisme Abel Mbengue ne peut-il pas expliquer aux étudiants même de huitième année ? Au lieu de vous arrêtez sur les paroles d’un hymne que vous ne connaissez pas vous-mêmes, dites aussi qu’un ancien bendskineur creuseur de sable est admis à Havard. Alooo Université de Yaoundé ? Douala ? Institut de la Côte ? Siantou ? IUT? Aloo Aloooo!