Depuis son arrivée au Paris Saint Germain l’été dernier, Éric Maxime Choupo Moting fait l’objet de nombreuses critiques aussi bien de la part des fans du club de la capitale française, que de la part de la presse. Cette acharnement aux allures racistes mérite des interrogations.
Le match du dimanche 7 avril 2019 face au RC Strasbourg, comptant pour la 31e journée de la Ligue 1 française, a marqué l’apothéose de ces déviances à la limite nietzschéennes.
En effet, l’attaquant camerounais, suite à une mauvaise lecture de la trajectoire du ballon, a stoppé net sur la ligne des buts des Alsaciens, le tir de son coéquipier Christopher Nkunku. Un geste qui fait aujourd’hui des choux gras de la presse française. Railleries, critiques, et autres adjectifs péjoratifs sont à la une des journaux français.
Depuis le début de ce lynchage médiatique, la presse camerounaise est restée morne. Pas un mot pour sauver la peau du lion qui est vendue très moins cher dans la capitale française. Un braconnage médiatique qui laisse indifférente la presse camerounaise.
Lorsque certains confrères ont essayé d’aborder la question, ils se sont plutôt fiés aux propos outrageux tenus par cette même presse pour relayer au grand jour. Pire encore, d’aucuns ont pris plaisir à mettre en exergue les allégations de certains amateurs du football, à l’instar d’un certain Bross dont on connaît tous les compétences, qu’on ne peut se vanter d’avoir eu sur le banc de touche.
À ce silence labyrinthique, l’on est tenté de donner raison au courant de pensée qui soutient que la presse camerounaise a faim, et donc ne survis qu’à des fins mercantilistes. S’il avait « mouillé la barbe » pour être vengé, il n’aurait pas été lésé. Sinon, comment comprendre qu’une star du football camerounais soit en difficulté et qu’aucun article de presse ne lui vienne en aide ? Où est passé le patriotisme ? L’amour du football ? L’anormal serait-elle devenue normale au pays ? Les Camerounais seraient-ils devenus sadiques ? Difficile de répondre à ces interrogations. Mais d’aucuns vous diront : « nous sommes préoccupés par les chantiers de la CAN ». Et après ?
F.G.M.