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Point de vue : « Le pays des Lions Indomptables, bat tous les records de médiocrité »

GOUVERNEMENT

L’analyste politique Jean Pierre Du Pont, dans une chronique, attaque le gouvernement camerounais la pratique de la corruption et la mauvaise pratique de la politique intérieure, qui empêchent le pays de s’affirmer dans le concerts des nations.

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Gouvernement camerounais – (c) DR

Au Cameroun de Paul Biya.

Le pays des Lions Indomptables, est décidément un pays qui bat tous les records de médiocrité. Faute de remporter la coupe du monde de football, quand il ne se montre tout simplement pas incapable d’y participer pour impréparation, ce pays autrefois connu pour son sérieux, s’est à deux reprises consécutives, contenté du tristement sinistre trophée de pays le plus corrompu de la planète, à plusieurs longueurs d’avance devant le Nigéria, s’il vous plaît !

Même l’organisation de l’édition de la CAN 2019, qui lui fut attribuée de façon complaisante, lui a été retirée pour là encore incapacité, à la suite d’actes manifestes et avérées, de corruption rampante.

Après avoir détourné, quelques expressions de la langue de Molière, pour un usage sordide et complètement étranger à leur esprit d’origine, du genre le Cameroun c’est le Cameroun, (comme s’il serait venu à l’esprit de quiconque, de prétendre que le Cameroun serait tout à coup devenu le Luxembourg) , on vient d’avoir droit à un concept politique, non moins imbécile, consistant à criminaliser le vainqueur putatif de l’élection présidentielle.

Ainsi, le Pr Maurice Kamto, gentleman parfaitement respectable, éminent juriste et professeur émérite de renom hors pair , homme d’État , et homme de très grande probité intellectuelle, serait brutalement devenu à la faveur d’un différend électoral, un vulgaire malfrat coupable de faits d’association de malfaiteurs. Rien que ça !

Preuve, si besoin en était encore, que les thuriféraires du satrape camerounais, n’ont plus peur du moindre abus de vocabulaire. Si j’étais chrétien pratiquant, tout cela n’aurait sans doute mérité de ma part, qu’un seul soupir : “ Seigneur, pardonnez-leur Car , ils ne savent pas ce qu’ils font . “


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