Un nouveau scandale secoue l’École Militaire Interarmées (Emia) suite à l’admission d’un candidat qui n’a pas participé aux épreuves écrites. Après les controverses sur la répartition ethnique des places, l’affaire de Kouou Isse Isoedou Ngué Habriel suscite des interrogations.
En effet, des documents largement diffusés en ligne montrent bien que le nom de Kouou Isse Isoedou Ngué Habriel n’était pas listé parmi les candidats éligibles pour les épreuves écrites du Tronc A, il figure étonnamment parmi les admis, en position 112.
Cet incident vient alimenter les critiques sur la corruption et le favoritisme au Cameroun, remettant en question l’intégrité des processus d’admission dans les institutions du pays. L’admission d’un élève à l’Emia sans avoir passé les épreuves est jugée inadmissible.
Ce n’est pas un cas isolé, rappelant l’incident de 2017 où Millsaints-Claude Ndjomo avait été déclaré major à l’Enam post-mortem. Ces affaires mettent en lumière les défis de corruption auxquels le Cameroun doit faire face.
Suis partant