À la suite de la participation du président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana à l’Assemblée générale de l’Association pour le développement économique, social et culturel du Nyong et So’o (Adenso), une polémique a éclaté. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun a intenté un procès contre le Magistrat Hors hiérarchie. Selon la formation politique, la partialité du Conseil constitutionnel remet en cause la légitimité des résultats électoraux et affaiblit la confiance des citoyens dans le processus démocratique.
L’Adenso a publié un communiqué pour clarifier sa position, tandis que les avocats de Clément Atangana ont exigé la publication de droits de réponse dans les médias nationaux. Le président de l’Assemblée générale de l’association a défendu l’ancien président, affirmant qu’il avait le droit d’exprimer ses opinions.
Le maire de Mbalmayo affirme que l’Adenso est une association apolitique visant le développement du Nyong et So’o. Cependant, la présence de militants de différents partis politiques, notamment du RDPC, du MRC et de l’UPC, lors de l’assemblée générale a suscité la polémique. Maurice Kamto accuse l’association d’avoir pris position politique en soutenant Paul Biya. Par ailleurs, fait-il entendre, personne n’a vu le président Clément Atangana ni à la conception ni à la signature de la motion de soutien. « C’est le président élu Fouda et moi-même (Dieudonné Zang Mba, Ndlr) qui avons signé cette motion », affirme-t-il.
Pour compléter sa position, le maire RDPC de Mbalmayo soutient que la réunion de l’Association s’est tenue à la maison du parti parce que la ville n’a pas de salles. Pour le maire, tous ses camarades de la même formation politique qui ont été nommés membres du Conseil constitutionnel ont démissionné du parti. Par conséquent, conclut le maire, la plainte déposée par le MRC contre trois membres du Conseil constitutionnel dont le président Clément Atangana ne pourra pas prospérer.