Cette décision résulte du fait que certains individus revêtent lesdits masques afin de se faire passer comme des militaires et commettre impunément des forfaits.
Au regard de la circulation non contrôlée des masques destinées au militaires, Joseph Beti Assomo a commis le 6 mai 2021, communiqué pour adresser une mise en garde aux personnes qui se laissent aller à cet exercice. «Les masques du Mindef ou de la Gendarmerie sont gracieusement destinés aux seuls personnels militaires et civils régulièrement répertoriés dans les registres du ministère de la Défense», a écrit Beti Assomo dans des propos rapportés lpar quotidien national bilingue Cameroon Tribune de ce 12 mai 2021.
En effet, des masques estampillés « Mindef » et fabriqués par l’Atelier central de confection de la Réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie font florès dehors. Ils sont portés indifféremment par militaires et civils. Les civils qui arborent cet outil de protection se font parfois passer ou sont regardés comme des personnes privilégiées. Et les agressions physiques dont se sont rendus coupables des individus arborant des masques anti Covid-19 sont devenues légions, révèle le journal de Marie-Claire Nana.
Mesures judiciaires
Le port du masque des corps armés par des personnes non habilitées est assimilables à l’usage frauduleux des tenues et autres gadgets à eux dédiés. Ceux qui le font, «violent la loi N°82/19 du 26 novembre 1982 interdisant l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée. Dans un ton comminatoire, le MINDEF prévient que les services spécialisés de l’armée sont désormais dehors pour les traquer afin de les en dessaisir et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires», rappelle à toutes fins utiles, le ministre camerounais de la Défense.