Le ministre du travail et de la sécurité sociale a fait cette déclaration ce jeudi 19 octobre 2017 dans le cadre d’une émission spéciale de la radio urbaine Sweet FM basée à Douala.
Au cours de ce débat avec le Secrétaire général adjoint du comité central du RDPC, le sujet de la crise anglophone a été évoqué. En ce qui concerne la journée redoutée du 01er octobre 2017, le ministre affirme que tous ceux qui ont perdu la vie sont des compatriotes. « Dans cette crise, il y a eu des morts, que ce soit du côté des manifestants ou des forces de l’ordre. Ce sont tous des camerounais », précise-t-il.
Par rapport au dialogue prôné, le Ministre pense qu’on ne peut pas parler de dialogue quand une partie donne des injonctions. « Vous avez des gens qui donnent des injoctions… à partir de ce moment, on ne dialogue plus avec eux », poursuit-il.
La longue absence du président hors du pays n’a pas échappé les interlocuteurs du ministre. « On ne vote pas un président pour qu’il demeure 360 sur 360 au palais d’étoudi », répond Grégoire Owona. « Je suis solidaire de mon président… », Ajoute-t-il. Allant dans le même sens, Issa Tchiroma, Ministre de la communication lors de sa tournée médiatique a déclaré sur radio Balafon que «Paul Biya est au Cameroun à travers les membres du gouvernement. Le Chef de l’État parle au peuple à travers eux», comme l’avait rapporté Lebledparle.com.
C’est la première fois que le ministre se prononce au sujet de la crise anglophone dans les médias. D’ailleurs une certaine presse s’était déjà interrogée sur son mutisme apparent.