Alors que le journal panafricain présente Chantal Biya comme «Madame la présidente» dans son numéro à paraître ce dimanche 17 février 2019 , l’universitaire pense que le magazine panafricain, vise à déstabiliser Paul Biya et son pouvoir.
C’est le fait média de cette fin de semaine au Cameroun. Le magazine panafricain Jeune Afrique qui note qu’aux côtés de son époux, la Première Dame du Cameroun construit avec méthode, ses propres réseaux d’influence et s’impose comme la vraie présidente du Cameroun.
Une sortie critiquée par Owona Nguini ce dimanche 17 février, sur le plateau du programme dominical Club d’Elites, diffusé sur la chaîne de télévision Vision 4. «Ce sont des fantasmes, des conjectures, des vaines spéculations», a commenté Owona Nguini. «Nous avons un Président élu lors de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. A ma connaissance, ce président n’est pas madame Chantal Biya, c’est M. Paul Biya», a-t-il indiqué. « Les spéculations de Jeune Afrique sont faites dans une démarche politique qui est explicite. Il s’agit en réalité, d’imposer des représentations qui visent à conduire à des dynamiques qu’on a vues dans certains pays comme la Tunisie et Le Zimbabwe. La logique est d’introduire dans l’esprit des Camerounais l’idée que la dynamique politique du Cameroun peut évoluer vers les trajectoires de type tunisien, c’est-à-dire, insurrection populaire. A travers cet appel à l’insurrection, on vise la révolte», analyse l’enseignant d’université.
De son coté, le présentateur de l’émission, Ernest Obama, à appeler les autorités à interdire la vente de ce numéro au Cameroun, alors que d’autres analystes pensent que le journal de Béchir Ben Yahmed s’attaque à la première dame du Cameroun.