Prosper Nkou Mvondo a fait son comeback sur la scène médiatique dans le cadre de l’émission Club d’Elites du dimanche 2 août 2020 sur Vision 4. Il s’est exprimé au sujet des bavures qui ont entaché le bon déroulement du baccalaréat cette année. Pour lui, tous les acteurs de la chaîne doivent être punis.
Le Conseiller municipal indique que les fraudes sont plurielles au Cameroun. Au niveau des élections présidentielles, municipales et législatives. Du coup, il n’est pas étonnant qu’on en entende parler lors des examens officiels.
«S’il n’y a pas de personne capable, appelez-moi je vais venir organiser les épreuves du baccalauréat…c’est une question de politique éducative. Lorsque vous avez un joueur qui ne peut plus évoluer sur le terrain, vous le mettez à l’écart», lance-t-il. «Si vous me regardez, si vous êtes honnête, vous devez démissionner», ajoute le Pr Nkou Mvondo.
«Dès cet instant, on devrait mettre à l’écart toute la chaîne, je n’ai pas envie d’aller plus loin, jusqu’au Premier ministre parce que c’est très grave. Mais au moins, à partir du ministère des Enseignements secondaires jusqu’au dernier prompteur, tous ceux qui sont soupçonnés», précise le juriste.
«Quel est ce pays où on n’a pas le droit de dénoncer? La victime peut ne pas se plaindre, mais l’Etat doit faire son travail», s’indigne l’enseignant de l’Université de Ngaoundéré.
«Un formateur doit tendre la main à ceux qui n’ont pas de compétences»
Pr Nkou Mvondo s’exprime ensuite au sujet des établissements qui refusent de présenter leurs élèves aux examens parce que ces derniers n’ont pas des moyennes susceptibles de les faire réussir.
Pour lui, «Un formateur doit tendre la main à ceux qui n’ont pas de compétences pour faire d’eux des personnes compétentes. C’est très grave, c’est pire que de la fraude. Il faut écarter ces établissements de notre système de formation parce que lorsque la fraude commence par les formateurs, c’est que tout est perdu».
D’après le président du parti Univers, les diplômes obtenus par jeunes camerounais en ce moment, sont au rabais. «Vous lisez la copie d’un enfant de première année, vous vous demandez, mais d’où sort-il celui-là ?». Termine le juriste.