L’Organisation mondiale de la santé va lancer un vaste programme de vaccination de de 360.000 enfants entre 2018 et 2020 contre le paludisme.
Le Kenya, le Ghana et le Malawi sont les trois pays d’Afrique retenus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour tester le vaccin antipaludique Mosquirix.
Ce programme s’inscrit dans la lignée des efforts déployés depuis les années 1990 pour éradiquer le paludisme. Entre 2000 et 2015, le nombre de personnes mortes de cette maladie a diminué de 62%.
Mis au point par GlaxoSmithKline (GSK) en partenariat avec l’ONG Path Malaria Vaccine Initiative, ce vaccin, qui est le plus avancé contre la malaria, reste d’une efficacité limitée. Combiné avec des méthodes de diagnostic, traitements et mesures de prévention éprouvées, telles les moustiquaires imprégnées de répulsifs antimoustiques, « ce vaccin pourrait sauver des dizaines de milliers de vies en Afrique », estime Matshidiso Moeti, directrice Afrique pour l’OMS.
L’Afrique est de très loin le continent le plus touché par le paludisme, comptant pour 92 % des 429 000 personnes tuées dans le monde en 2015 par cette maladie transmise par des moustiques et également appelée malaria, selon des chiffres de l’OMS. Les enfants de moins de 5 ans représentent plus des deux tiers de ces décès.