in ,

Présidentielle 2025 : Abdouraman appelle à une mutualisation des forces, face au régime dominant

Alors que l’éventualité d’une candidature de Paul Biya agite la scène politique camerounaise, à quelques mois du scrutin présidentiel, Abdouraman Hamadou Baba fait remarquer que le problème n’est pas sur le seul candidat Biya, mais sur le système dominant. L’ancien membre de la Fecafoot et président de l’Etoile Filante de Garoua appelle par conséquent les forces du changement à se mettre ensemble pour « faire face aux manœuvres d’Elecam, de l’administration territoriale et du Conseil Constitutionnel ».

Abdouraman Hamadou Baba
Abdouraman Hamadou Baba - DR

A dix mois de l’élection présidentielle de cette année 2025, la candidature de Paul Biya agite la scène politique camerounaise depuis le 31 décembre 2024. Face à ses compatriotes lors de son discours de fin d’année, le Chef de l’Etat de 92 ans dont 42  au pouvoir a dit sa détermination à continuer à être au service des Camerounais. Un message très décevant pour les acteurs de la société civile, notamment les évêques de l’église catholique romaine, des responsables d’organisations et même des critiques comme le Jean Calvin Aba’a Oyono, qui estiment que Paul Biya doit « rentrer au village » en cette année 2025.

Réagissant à cette actualité sur les réseaux sociaux, Abdouraman Hamadou Baba, invite à l’essentiel. « La question de la candidature ou de la non candidature du Président Paul Biya à la prochaine élection présidentielle importe peu », croit-il savoir. « Que ce soit face au candidat Paul Biya ou face à un autre candidat présenté par le système dominant, les forces du changement ne pourront pas faire l’économie des efforts et sacrifices indispensables pour sortir le Cameroun de là où il se trouve. », poursuit-il avant d’ajouter:

« Quel que soit le cas, nous devons faire face aux manœuvres d’Elecam, de l’administration territoriale et du Conseil Constitutionnel, pour ne pas dire plus… »

Lire la sortie d’Abdouraman Hamadou Baba :

À mon sens, la question de la candidature ou de la non candidature du Président Paul Biya à la prochaine élection présidentielle importe peu.

Que ce soit face au candidat Paul Biya ou face à un autre candidat présenté par le système dominant, les forces du changement ne pourront pas faire l’économie des efforts et sacrifices indispensables pour sortir le Cameroun de là où il se trouve.

Quel que soit le cas, nous devons faire face aux manœuvres d’Elecam, de l’administration territoriale et du Conseil Constitutionnel, pour ne pas dire plus…

Nous devons donc nous organiser comme jamais, faire preuve de beaucoup d’intelligence et d’une grande résilience, tout en dominant nos doutes et nos peurs.

Pour moi et certainement pour beaucoup d’autres, les récentes prises de position courageuses de certains évêques représentent le plus beau cadeau que l’on pouvait offrir au Cameroun à l’aube de cette année ô combien décisive pour son avenir.

À mon humble avis, pour peser de manière encore plus déterminante sur le sort du prochain scrutin présidentiel, des évêques, pourquoi pas des imams et d’autres autorités religieuses, doivent prioritairement sensibiliser leurs ouailles ou leurs talibés pour qu’ils aillent s’inscrire sur les listes électorales et pour qu’ils aillent, le moment venu, voter dans le sens du changement et veiller à ce que leurs votes ne soient pas détournés.

Abdouraman Hamadou Babba

Citoyen Camerounais (À qui Ça Suffit Comme Ça !)


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Martinez Zogo de regretté mémoire

L’affaire Martinez Zogo : Deux ans après, l’impunité persiste

Paul BIYA malade et affaibli

Aristide Mono : Paul Biya hors-jeu, « le RDPC est orphelin de président »